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Combustion de parachute nazi

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J'atterris en parachute1 dans un petit chemin dans une forêt. Des gens sont assemblés sur le bas-côté, mais c'est pour regarder passer les camions militaires qui se trouvent autour de moi.

À l'arrière de chaque camion se trouve un parachutiste, qui déclenche son parachute et se retrouve comme tiré en arrière, puis atterrit tant bien que mal, gêné par les branches en travers de la route, sur le sol. Je trouve cela extraordinaire qu'ils puissent effectuer cette prouesse : normalement, un parachute doit s'ouvrir bien plus haut pour espérer atterrir sans dommage.

Je me rends alors subitement compte que, malgré leurs tenues américaines, les soldats sont des soldats nazis. Je décide de ne pas conserver ce parachute qui leur a appartenu, et décide de le brûler. Je demande un briquet2 aux personnes autour de moi, et une jeune femme m'en prête un. Je lui explique que je le lui ramènerai plus tard : je ne veux pas de risquer mettre le feu à la forêt en le brûlant ici.

Je me retrouve alors dans un immeuble de bureaux désaffecté3, assez bas de plafond, et me dis que c'est ici que je dois brûler le parachute. Je me ressaisis : sous les faux-plafonds, l'opération est très dangereuse et risque de propager l'incendie à tout le bâtiment. Je me mets alors en quête d'un espace moins clos.

J'aboutis finalement à une porte vitrée donnant sur l'extérieur. Je l'ouvre doucement parce qu'elle me semble très fragile4 et aboutis dans la rue. Le trottoir est suffisamment large, et j'y dépose le parachute froissé, puis je mets le feu à un mince bout de tissu avant de m'éloigner.

Je fais une dizaine de mètres puis me retourne pour constater que ma petite flammèche a engendré un grand brasier : le parachute brûle déjà complètement. Je m'empare de ma caméra pour le filmer, mais il m'est impossible de cadrer correctement5.

Je vois alors un homme se jeter sur le parachute pour l'éteindre. Je me rue à sa poursuite, voulant lui dire de ne pas risquer de se blesser parce que tout est sous contrôle. Quand j'arrive sur place, je me rends compte qu'il ne s'agit pas d'un adulte mais d'un adolescent handicapé mental. Je vois alors qu'il tentait d'éloigner son petit frère de trois ans qui était tombé dans le feu. Le petit garçon est horriblement défiguré : il lui reste peu de cheveux et je distingue une brûlûre au troisième degré sur son crâne. Malgré cela, sa mère, assise sur une marche à proximité, ne semble pas du tout affectée par l'état de son enfant qui, bizarrement, ne semble aucunement souffrir. Je me sens excessivement gêné par les conséquences de ma maladresse.

• [1]J'avais vu dans la semaine une émission où Michel Cymes et Adriana Karembeu faisaient, entre autres, du saut en parachute
• [2]Deux jours plus tôt, en les aidant à vider un meuble, je m'étais moqué de Nanaea parce qu'elle avait une boîte de briquets aux couleurs de son entreprise alors qu'elle ne fume pas.
• [3]Les locaux d'Odalisque vont déménager vers la fin du mois, et nous avions été invités à les visiter avant la fin des travaux
• [4]La veille, j'avais mangé dans un fast food près de la maison, dont la porte ne semblait pas des plus solides.
• [5]La veille, j'avais joué à Sid Meyer's Pirates, où la fonction longue-vue est très instable