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Rêvé le 2 février 2006 - MagicEtincelle avait 16 ans Ajouter ce rêve à vos favoris
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Le rêve se passe de nuit, dans une cité médiévale, style Provins ou Carcassonne. On est de retour au temps des seigneurs. Il ne fait pas sombre, les étoiles et la lune éclairent le village et l’air est très agréable. L’ambiance générale est reposante, relaxante. Je susi avec un groupe de personnes d’environ cinq personnes.  Nous savons que nous sommes capables de lfotter dans les airs et nous sommes considérées comme des justiciers-légendes à cause de ça. Mais nous agissons dans l’ombre. Personne ne sait qui nous sommes en réalité.

Cette nuit-là on a envie de faire une petite excursion nocturne et de voler aux dessus des toits de la ville calme et endormie. On sait qu’il faut être discret car le couvre-feu est passé et les garde risquent de nous voir, ce qui pourrait nous mettre en péril, d’abord car on serait puni et enfermé pour roder la nuit et aussi car s’ils nous surprenaient en train de flotter dans les airs, ils nous déstabiliseraient et on risquerait de tomber.

En effet, pour s’élever dans les airs, il faut trouver le juste milieu entre le rêve éveillé et la réalité, c’est-à-dire ne pas sombrer dans l’inconscient complet et rester dans un état de transe entre les deux.

A cette époque,  je rêvais régulièrement que je m’envolais de la sorte. La méthode était toujours la même : vider son esprit,  pour trouver un état entre le rêve et la réalité. Au fil des rêves, je mettais de moins en moins de temps à atteindre dans cet état et je restais de plus en plus longtemps en apesanteur et pouvais aller plus haut. Je ne me souviens pas des autres rêves où je vole mais il y en a eu une dizaine dans une période de 6 mois et quand je volais, je me rendais compte que j’avais déjà volé auparavant et que j’apprenais de mieux en mieux la technique à force de pratiquer. Seulement si me rendais compte que cette expérience venais d’un rêve précédent, j’étais trop dans la « logique » des choses et ne parvenais plus à trouver l’équilibre entre le rêve (l’inconscient/le détachement) et la réalité (le matériel/le conscient). L’équilibre était très dur à trouver : il fallait trouver le point où je savais que je savais le faire mais sans chercher à savoir pourquoi et aller vers le « trop cartésien ». Je me souviens que de nombreuses fois dans ces rêves, il m’arrivait de m’envoler car je me laissais m’envahir par le rêve, l’onirique mais que si je me laissais trop emporter, je dérivais, allais trop haut et ne maitrisais plus rien. Au contraire si je me disais « je vole, comment est-ce possible ? », c’était une réflexion trop consciente et je redescendais tout de suite. Pareil si j’avais des pensées trop « structurées », comme « il faut aller 6 mètre à gauche, passer au-dessus de ce toit, redescendre un peu, suivre la rue à droite, etc. ». C’était trop ordonné pour laisser l’inconscient me faire décoller. Pour pouvoir se diriger il fallait être dans une sorte d’état de transe très précaire entre le conscient et l’inconscient (le rêve/la réalité).

On décide de vider notre esprit, de trouver l’état d’équillibre. Je fais en partie abstraction de ce qui m’entoure sans pour autant tout oublier sans quoi je serais trop dans le ‘détachement’. Ca prend du temps. Je sais que je sais le faire. Je ne sais pas pourquoi. Je commence à chercher comment je sais que j’en suis capable, puis m’arrête avant, sachant que si je trouve je serais trop dans le ‘conscient’ pour pouvoir voler. Je finis par sentir l’air plus léger autour de moi, je suis dans un état de bien être absolu. Je ne sens plus le sol sous mes pieds : en effet je commence à décoller, à quelques centimètres du sol. Je suis tellement époustouflée par le fait que je puisse voler que je redescends direct : c’est une pensée trop logique pour permettre de voler. Finalement après plusieurs essais où je commençais à me démoraliser, je décolle. Je monte et descends plusieurs fois, avant de trouver l’équilibre parfait qu’il faut, la limite entre le conscient et l’inconscient. A partir du moment où je me suis habituée à rester à l’équilibre pendant un certain temps sans être perturbée par ce qui m’entoure ou des pensées parasites, je peux mieux apprécier et découvrir ce qui se passe autour. Je vole au-dessus de la ville. C’est magnifique, je fais même des figures aériennes1. Seulement un de mes compagnons a réussi à décoller mais je mets un bout de temps avant de m'en rendre compte. On est libres et légers, et l’état de bien être quand on vole est très agréable et intense. On peut même parler entre nous sans tomber maintenant. On discute, on rigole.

On se dirige vers le château au centre du village. J’entre par la fenêtre dans la salle principale, celle du trône et des réceptions. Le plafond est très haut et la salle ressemble à peu à une église mais elle est lumineuse, même de nuit. On sent qu’il y fait bon vivre. Je me pose sur le tapis de velours qui mène au trône et inspecte la salle. Bien que je ne sois plus à l’équilibre, je suis comme ‘envoutée’ en quelque sorte, de manière que je suis capable de retrouver la bonne balance très vite. Il y a des coffres incrustés de pierreries le long des murs, de grands candélabres, de beaux vitraux à certaines fenêtres. Le tout donne une impression d’épuré mais de classe. Je remarque au-dessus du trône, très haut, une alcôve. Je veux m’y rendre. Je ne sais pourquoi mais je sens que c’est le but de ma quête. Je retrouve l’état de vol assez vite et me dirige vers l’alcôve. J’entre dans le petit passage et trouve qu’il est bien plus profond que prévu. Au fond il y a un présentoir avec une magnifique couronne. Je sens l’irrésistible envie de la prendre et je m’exécute. A ce moment le conseiller et le roi entrent dans la salle du bas. Ils sont inquiets et parlent de conspiration. La reine entre et se plaint de ne plus trouver sa couronne2. Je comprends que c’est celle dont je viens de m’emparer et que le conseiller l’avait déjà volée et cachée là. Je sais aussi que le conseiller va bientôt me trouver si je ne pars pas vite.

Dehors, j’entends les gardes qui cirent : ils en ont après mon ami volant qui était resté dehors. Les trois personnes sortent de la salle et j’en profite pour m’enfuir par la même fenêtre même si je sais que la partie va être serrée car les soldats risquent de me déstabiliser et me faire tomber.  J’essaye de ne pas laisser l’angoisse m’envahir car alors je serais même incapable se sortir de l’alcôve. Je passe par la fenêtre, ils font la chasse à mes amis et me repèrent, c’est très dur de rester concentrer et garder l’équilibre. Je sens que l’état m’abandonne de plus en plus et commence à descendre malgré moi alors que j’approche du faite d’un toit. Je sais qu’il ne faut pas que je faillisse maintenant et je résiste assez pour passer au-dessus. J’y arrive par bonheur mais une fois de l’autre côté, je me dirige vers le sol sans chance de remonter, je le sais, car le bon état d’esprit m’a abandonnée totalement. Je touche le sol, les soldats arrivent, au coin de la rue et foncent vers moi. J’essaye tant bien que mal de me concentrer et de décoller car je suis dans une impasse, sans succès. Heureusement mes amis qui n’avaient pas décollé arrivent à ce moment et retiennent les gardes. Je m’enfuis vers une taverne qui est un peu notre lieu de ralliement. L’ambiance y est gaie et dansante comme dans les pubs de cette époque.

Le rêve s’arrête peu après bien que je me souvienne avant la fin avoir eu une conversation avec un de mes amis volant mais je ne rappelle plus du sujet.

 

Un de mes plus beaux rêves à ce jour. Il m’a laissé un très bon souvenir et je n’ai jamais été aussi apaisé que lorsque que je m’élève au-dessus du sol. Je regrette cette période où je volais souvent en rêve car l'état de transe est extrêmement relaxant et agréable.

Musée MacabreDerrière le rideau

Commentaires

  • Loni, le 19 novembre 2011 à 23h37

    Si je comprends bien ta description, l'état de "transe" dont tu parles semble être à la lisière du rêve lucide.
    En tout cas, comme tu le dis, ça avait l'air très relaxant une fois que l'équilibre était trouvé !

  • MagicEtincelle, le 19 novembre 2011 à 23h43

    Je ne sais pas ce qu'est un rêve lucide, mais si c'est se rendre compte du'n manière quelconque qu'on rêve, peut être. Cependant si je me dis 'c'est un rêve', l'état de transe est impossible à atteindre et daas le pire des cas me réveille. Il ne faut PAS se dire que c'est impossible.

  • Loni, le 19 novembre 2011 à 23h46

    Exact ! Par contre, le jour où tu seras vraiment lucide dans un rêve, tu pourras voler autant que tu voudras (Enfin, normalement !).

  • Nothishade, le 20 novembre 2011 à 16h03

    Oui, comme le dit Loni, cela ressemblait vraiment à un rêve lucide. Toutefois, il n'est pas forcément aussi facile de faire ce qu'on veut dans les rêves lucides, cela dépend des gens et de leur système de pensée, je crois. Je comprends tout à fait le coup de la "transe" qui t'autorise le fait de pouvoir voler. Il ne faut pas trop se poser de question, et limiter l'accès de la conscience au rêve, car sinon le monde onirique risque de voler en éclat. Enfin, c'est le cas dans les rêves lucides amorcés depuis l'état de rêve, après, il est possible de faire bien plus de choses dans ceux amorcés depuis l'état de veille.

    Personnellement, dans un rêve lucide, je sais que le rêve va être plutôt "sympa" avec moi si je ne dévie pas trop de la trame principale et que je ne commets pas de folie. Ou alors, si j'utilise des pouvoirs comme le vol, il faut que j'explique leur comment. Et même dans ce cas, le rêve essaye de me recadrer. Je me souviens d'un rêve dans lequel, pour pouvoir voler, j'ai pensé très fort que je voulais "muter" et avoir des ailes de ptérodactyle qui me pousseraient dans le dos. J'ai réussi, et après je pouvais voler à la manière d'un grand volatile, en me laissant porter par les vents, et en jonglant avec les courant aériens.

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