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Rêvé le 2 juin 2008 - Loni avait 27 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Je suis dans une espèce de grotte aux tons ocre/jaune, remplie de petites pièces toutes semblables. Je passe devant un extraterrestre qui me tourne le dos, assis dans un renfoncement du mur, affairé sur quelque chose que je ne peux pas distinguer. Il a le crâne chauve, de très larges épaules et la peau entièrement lisse et brune. Je sens que je devrais le tuer mais je n'en fais rien : il ne représente aucun danger à mes yeux.

Je continue mon chemin dans le dédale de couloirs et de chambres exigües, quand j'entends une voix. Elle sort de divers orifices placés dans les pièces, et son émetteur arrive à la moduler afin de la rendre plus ou moins forte dans telle ou telle pièce, donnant ainsi l'impression qu'elle se déplace. La voix me demande de la suivre et je m'exécute, tournant et retournant dans le dédale. Je finis par revenir à mon point de départ, où l'extraterrestre du début m'accueille avec un grand sourire : c'est lui qui me guidait à travers les différentes pièces.

Il me montre une entrée que je n'avais pas vue, et nous nous y engouffrons tous les deux. Nous sommes sur le palier d'une grande cage d'escalier, dans les mêmes tons de couleur que précédemment : murs et sols jaune-ocre, marches et rambarde de bois brun foncé. Il m'explique que ces pièces ont été organisées de façon plus terrienne.

Tout en montant, il m'explique qu'ils sont un peuple vivant sous terre. Arrivés en haut de l'escalier, nous entrons dans une salle où un piston gigantesque se lève et s'abat doucement dans un silence parfait. Il m'explique que ce système leur fournit l'air dont toute la population a besoin. Je regarde un plan, et comprends que ce que j'ai vu n'est qu'une infime partie d'un énorme complexe. Je m'étonne toutefois de trouver de grandes baies vitrées tout autour de la salle. De là, je peux voir des montagnes et la mer, en contrebas : nous sommes à plus de deux cent mètres de haut ! Je demande à mon compagnon si ce sont des hologrammes : il m'avait bien dit que nous étions sous terre, et je n'ai l'impression de n'être monté que d'un étage par l'escalier. Il me dit d'un ton mystérieux que j'en saurai plus en temps voulu, et m'enjoint à le suivre dans la pièce suivante.

Celle-ci est très haute de plafond, et plongée dans l'obscurité. Au sol se trouvent de nombreuses rangées de sièges encastrés dans le sol, de manière à pouvoir circuler librement au-dessus d'eux : nous sommes apparemment dans un cinéma. Un écran s'allume brièvement, et s'éteint presque aussitôt, à peine le temps de me laisser voir un Tie Fighter. Je me dis que j'aimerais beaucoup voir Star Wars ici, d'autant que je n'ai jamais vu la première trilogie sur grand écran.

L'extraterrestre revient avec deux jeunes filles. Il a changé et s'est métamorphosé en être humain. Ils parlent tous les trois de voir un film, mais ma déception est grande lorsque je comprends qu'il s'agit d'un film de Tom Selleck1. L'extraterrestre tente de me convaincre en me disant que ce film, le quatrième d'une série de cinq, est le meilleur.

Finalement, nous ne regardons pas le film, et nous nous enfuyons sur des jetskis. Nous avançons dans un tunnel2, quand je me rends compte que Tom Selleck ne nous suit plus : il est coincé sous son véhicule3. Nous nous arrêtons et nous empressons de placer des bouteilles d'eau vides sur mon jet ski pour en faire des flotteurs. Nous partons à sa rescousse, à trois sur le véhicule, et le hissons sans aucun problème. Nous nous élançons sur un tremplin pour échapper à nos poursuivants, mais nous sommes trop lourds et nous retombons dans une espèce de crique4. Nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur, en nous disant que personne ne viendra nous chercher ici.

Une des filles nous explique qu'elle connaît cet endroit par cœur : elle y passait ses vacances quand elle était jeune. Je prends le temps de mieux la regarder : je n'avais pas vraiment fait attention à elle. Elle est superbe, les cheveux longs et la peau hâlée. Une douche est installée sur la branche d'un arbre, et son amie s'y lave. Elle a gardé ses vêtements par pudeur. La première jeune femme se déshabille entièrement et rejoint son amie sous la douche. Quelque chose dans son regard me fait comprendre qu'elle n'aurait pas refusé ma présence à ses côtés.

On ferme !Team Fortress 2

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