Le père des petites
Je suis dans une école, avec plusieurs enfants. Je joue plus particulièrement avec deux petites filles. Quand j'ai fini, leur père vient me voir, et me dis que je dois écrire à l'une d'entre elles1. Il prend un papier et un crayon, et me montre comment présenter une lettre. Je m'emporte et lui gueule dessus2, en lui disant que je sais très bien comment présenter une lettre, et que sa fille se foutra royalement de savoir si la marge de un centimètre est parfaitement respectée. La discussion s'enveniment, et quelques enfants curieux s'attroupent autour de nous.
Nous nous retrouvons assis côte à côte, dans les gradins d'un match de boxe où deux noirs s'affrontent. Je trouve leurs costumes ridicules, mais me dit que si je devais en soutenir un, ce serait celui en costume de nordiste. Je manque de prendre un siège de balançoire dans la figure, et j'en repousse un autre tout en abaissant la tête de Yoshi3. Une voix au micro rappelle aux enfants qu'il est interdit d'utiliser les balançoires quand il y a du monde dans la salle.
A ma gauche, Maman s'interroge sur la moto que je tiens en main. Je la lui tends pour qu'elle l'examine un peu mieux : c'est une moto de police en plastique. Elle me dit alors qu'elle a eu la même en marron, quand elle était petite, dans le Bronx.
| Elle est trop conne | Les vieux papiers |
- [1]J'avais fini la veille Les belles choses que porte le ciel, où le héros promet à une petite fille de lui écrire
- [2]J'étais tendu la veille; j'avais appris que Lovel avait une méningite, et on s'était disputés avec Sachiko
- [3]J'avais fait un tour chez Victoria le dimanche précédent, et avais constaté que les cheveux de Yoshi avaient poussé
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