Lances empoisonnées
Je suis avec une petite fille d'une dizaine d'années dans une villa d'Amérique du Sud. Nous sommes chassés par des enfants de son âge armés de lances. J'en ramasse deux qu'ils nous ont lancées sans toucher leur cible et nous nous séparons.
Arrivé à l'angle de la maison1, je me cache et attends mon poursuivant. A peine a-t'il dépassé le coin, que je le poignarde avec une des lances. Il éclate de rire en m'expliquant que les lances qu'ils utilisent pour chasser les filles ne sont pas enduites de poison. Je le poignarde alors avec la seconde lance, celle qui m'était destinée.
Arrivé au bout de la maison, je me fais le plus discret possible : je peux surveiller l'intérieur du jardin, mais je ne pourrai rien faire contre une attaque venant de la rue.
De l'autre côté de la maison, se trouve une piscine vide où se trouvent des enfants armés. Je réunis toutes les lances que j'ai ramassées pour en faire un faisceau et saute sur le premier enfant, qui n'a pas le temps d'esquiver. Le second, plus rapide, s'empare d'un caillou qu'il jette avec force sur mon arme, brisant toutes les pointes d'un coup. Je me retourne pour essayer d'en récupérer quelques unes, mais en vain : je suis capturé.
On nous emmène alors, moi et la jeune fille, au fond d'un jardin où se trouve un auvent. Nous leur demandons si tous nos compagnons ont été capturés, mais ils ne répondent pas : ils ne comprennent pas le français. En levant mes mains, je fais alors mine de serrer des barreaux de prison, mais ils ne comprennent toujours pas. Je désigne alors du menton une cellule aux barreaux horizontaux et verticaux, et je me fais enfin comprendre : oui, tous nos camarades ont également été capturés et emprisonnés.
Dix ans plus tard, tous mes cheveux sont devenus gris2. Je suis toujours en Amérique latine, mais je ne suis apparemment plus prisonnier. Je me promène dans une rue recouverte de sable, quand je vois une très vieille voiture arriver. Une ravissante demoiselle blonde de vingt ans en sort, et se dirige vers moi pour m'embrasser et me serrer dans ses bras. C'est ma petite codétenue.
| Doom 2 sur iPhone | Le raccourci |
- [1]Qui ressemble au parking de notre immeuble
- [2]Je commençais à avoir quelques cheveux blancs. Leur nombre avait augmenté avec la naissance d'Hannibal
