Danse en chaussettes et siphonage de réservoirs
C'est la nuit de Noël, et nous sommes invités chez des amis de mes parents. Nous sommes déguisés1, et nous dansons dans le salon. Je danse avec la fille de nos hôtes, que je ne trouve pas attirante du tout, bien qu'elle soit sympathique. J'ai du mal à trouver les pas, mais je me rends compte qu'il me suffit de la prendre par la taille et de faire de grands pas chassés autour de la table de la cuisine. Tout en dansant, je me demande si mes chaussettes à carreaux vont bien avec mon déguisement2.
Une fois dehors, je retrouve Alphonse et un ami à lui, et nous ouvrons les portières des voitures. Alphonse propose de cacher les clés des voitures, et je vois qu'il les met par terre, juste à côté de la portière ouverte (À chaque fois la gauche). Je me dis que c'est une mauvaise idée, et que les gens risquent de les perdre dans la neige, et je décide de les poser sur le tableau de bord, côté portière ouverte. Après réflexion, je me dis que si les portières claquent, ils risquent de se retrouver avec les clés bloquées à l'intérieur de la voiture.
Je vois ensuite Alphonse siphonner un réservoir avec un tube à essai. L'embout du tube est apparemment compatible avec la trappe à essence, si bien que lorsqu'il l'applique dessus, de l'essence entre directement dans le tube. Je lui dis que ça ne sert à rien de remplir plus d'un tube comme ça : ma lampe est allumée depuis le début, et son niveau d'essence n'a pas eu l'air de baisser. Un peu plus loin, son ami tente également de siphonner un réservoir, mais il se sert pour ça d'une bonbonne d'eau à moitié pleine. L'eau coule dans le réservoir avant que l'essence ne puisse monter dans la bonbonne, et je lui dis de ne pas trop les mélanger sinon la voiture ne redémarrera pas. Il m'explique alors qu'à part les allemands, personne n'aime se faire appeler des "cousins germains". Je lui demande "Et les strasbourgeois, alors ?".
Nous nous mettons ensuite à passer des raclettes sur les pare-brises des voitures garées ici. Au bout d'un moment, je m'auto-proclame vainqueur du concours : je suis en train de racler les phares d'un camion de pompiers, ce qui semble être le véhicule le plus important !
La fille de nos hôtes vient me voir alors que je suis en train de gratter entre , et me dit qu'elle en a marre. Je l'ignore, et chante "C'est un beau roman, c'est une belle histoire ...". Elle s'en va, fâchée. L'ami d'Alphonse, le petit Spirou (À partir de maintenant, je lis la BD qui se déroule sous mes yeux), dit alors très fort : "C'est quand elle s'en va qu'on se rend compte qu'elle prenait de la place comme quatre !". Elle revient alors, très fâchée, le corps recouvert d'encre de stylo plume bleue, qu'elle est en train de s'appliquer elle-même. Elle lui précise qu'elle a tout entendu, en hurlant : "Je suis peut-être grosse, mais je ne suis pas sourde !". Je comprends qu'il s'agit du dernier tome3 d'une série dessinée par Willy Lambil, appelé Yankee comme le premier. Je me dis que ça va poser quelques soucis dans les librairies.
| La palissade et la couche culotte | Batman sur les lampadaires |
- [1]C'est le thème du dernier Popi, qu'Hannibal avait reçu deux jours plus tôt
- [2]Je me rappelle juste avoir des couleurs vives, et que les chaussettes en question étaient à gros losanges verts sur un fond vert foncé (C'est une paire que je possède effectivement)
- [3]Le vingt-quatrième ?
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