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Les racines de l'amitié

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j'ai en fait fais ce reve il y a plus d'un an, mais je ne me souviens plus de la date exacte.

Je suis chez un amis que je connais bien, chez lequel j'ai l'habitude de faire des soirées avec des amis de lycée. Je suis alors en terminale, année du bac.

Comme c'est souvent le cas dans les reves, le lieu n'est pas l même. Cette fois je ne peux sortir de la vielle grange retapée fesant office de maison que par l'entrée principale. quelque chose me pousse à vouloir sortir.

Une fois à l'exterieur, devant la maison, je suis dans le jardin de la famille, un très grand jardin plat. je me retourne, la maison est penchée, et il y a des arbres perpandiculairement plantés par rapport à la facade inclinée de la maison, ils cachent le ciel, il n'y a pas de lumiere lorsque l'on regarde vers le ciel, mais le sol est pourtant remarquablement clair. je regarde à terre, une longue rangée de plante dans des pots, posées sciemment à équidistance les unes des autres, une rangées bien droite.

je ne sais pourquoi, mais il s'agissait de mes amis, de leur vie, si leur plante meurt, ils meurent eux aussi. le destin fait bien les choses : un arrosoir est déposé juste à coté de laporte principale. je m'en saisis et commenceà arroser toutes les plantes une par une dans l'ordre de la rangée, pas par ordre de préférence, certaines personnes que je ne connaissais pas tant que ça étaient arrosées avant mes meilleurs amis ou même avant ma famille.

Seulement au fur et à mesure de mon avancement, les plantes que je laisse derrière moi commence à se courber, à tomber, très nettement. je commence à courire, je cherche à les arroser. C'est là que je ressens un sentiment famillier, un sentiment de peur qui fait parfois prendre conscience à un sujet qu'il est dans un reve, un reve lucide. Je me persuade que si tout va mal, si j'ai peur, les choses ne pourront qu'empirer, mais je ne peux pas m'en empêcher, je me dis que jamais je ne pourrais tous les arroser et qu'il ne faut en choisir qu'un. Ce choix est impossible à faire, et c'est là que je m'apercois que je ne peux plus bouger. Je me penche, et constate alors que mes jambes sont devenues des racines.

Je me réveille à ce moment, je n'ai pas eu besoins d'éprouver la culpabilité de vouloir me sauver à tout prix en vidant le reste de mon eau sur mes jambes sans plus penser à tous les autres, même si cette idée m'a traversée l'esprit avant le réveil.