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< décembre 2012 >

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J'étais dans une maison isolée, à la campagne, avec plein d'autres gens que je connaissais, le seul petit problème, c'est que nous nous faisions tous tuer les uns après les autres. C'était très stressant, car il ne fallait pas traverser un couloir tout seul ou encore rester à l'arrière d'un groupe si personne ne vous regardait.

Le truc c'est que je savais que j'avais déjà fait ce rêve (ou du moins c'était ce que je me disais sur le moment, sans réaliser que j'y étais toujours dans un rêve), et que je savais qui allait être tué.

Nous étions donc tous réunis dans le salon bien éclairé, et je savais que Stentor (c'était son prénom, et dans ma tête je n'utilisais jamais "il" pour penser à lui, mais toujours Stentor1 XD) allait arriver par la porte-fenêtre, couvert de sang pour annoncer la mort d'une personne qui était avec nous.

J'avais une conviction à ce propos, mais je ne me souviens pas si :

- les autres penseraient que c'était lui le meurtrier et qu'en fait je savais qu'il ne s'agissait pas de lui.

- ça ne viendrait pas à l'idée des autres que ça faisait de lui le parfait meurtrier alors que c'était en effet lui le meurtrier.

C'est pourtant la base, mais impossible de m'en souvenir.

Et pourtant, lorsqu'il est arrivé par la porte-fenêtre, la personne qu'il devait rammener morte marchait à ses côtés, bien vivante.

Tout était chamboulé dans mes plans et pourtant je continuais à me réciter intérieurement la liste des prochains meurtres qui se produiraient. Je savais par exemple que Dumbledore allait se faire assassiner dans son bureau, et je voulais mettre une caméra dans son bureau pour filmer le coupable et savoir de qui il s'agissait. Le problème c'est que je n'arrivais pas à en parler aux autres, et à leur faire part de mon idée, j'étais physiquement bloquée.

Mais au lieu du meurtre de Dumbledore, il y eu un autre imprévu par rapport à mes souvenirs des faits. En déscendant dans la maison, on arriva tous dans une grande pièce circulaire où le sol avait la forme d'un cône évasé, de sorte que l'on pouvait y marcher sans problème.2. Là nous attendait Hawaii, un ami d'un forum. Il avait plaça une bombe quelque part dans la salle qui allait tous nous tuer.

Ce n'était pas dans le programme de mes souvenirs, mais j'étais persuadée qu'on allait s'en sortir, comme la fois précédente. Hawaii avait un billet de trente3 dans la main et me dit de le donner à un ami de ma classe qui était là aussi, puisque de toute façon on s'en fichait de qui l'avait puisqu'on allait tous mourir. Je pris le billet et le gardait pour moi, me disant que si le garçon de ma classe partait défaitiste, il n'avait aucune chance de s'en sortir, tandis que moi, j'étais sûre d'échapper à la bombe (pourtant, il n'y avait aucune issue en vue).

Puis alors que le décompte commençait à être vraiment proche de la fin, je remarquai qu'il y avait soudain des voitures face aux parois de la salle. Dans les voitures il y avait des gens riches et bien habillés, parés de tous leurs atours, bref. Et je remarquai aussi des légères fentes dans les murs, et, en écoutant mieux j'entendis quelqu'un dans une voiture dire : "il faudra vraiment que les portes soient ouvertes un très bref instants pour que nous soyions les seuls à partir". Du coup je me jetai sur les portes et arrivai à en écarter les deux pans rien qu'à la force de mes bras et courru au dehors avant que quiconque n'ait pu m'en empécher.

Et je me réveillai.

Encore un rêve étrange, tiens... ^^ je suis très productive en ce moment ! Mais ce qui m'a le plus marqué c'est cette sensation d'avoir déjà rêvé ce rêve et de pouvoir anticiper ce qui allait ce passer. Bon, d'accord ça foirait presqu'à chaque fois, mais je continuais à y croire dur comme fer ^^

L'ambiance de la fin, c'est peut-être dû à la fusillade qui a eut lieu aux Etats-Unis, j'ai lu un article dessus hier.
L'ambiance du début par contre me faisait plus penser aux Dix Petits Nègres d'Agatha Christie. Mais c'est aussi peut-être parce qu'on a fait un Killer dans mon école, c'est un jeu où chacun à une cible qu'il doit tuer (pour de faux évidemment), et le dernier survivant gagne. Pourtant c'était il y a plus d'un moi, ce jeu.

• [1]Et il ne correspondait à personne que je connais dans la réalité
• [2]ça c'est à cause d'une prof qui a demandé à une amie si dans sa modélisation par ordinateur, elle avait bien fait un fond en V au fond de son perçage. ^^ En fait la pièce avait une forme de perçage (mais pas si haute de plafond que ça non plus)
• [3]Drôle de concept, j'avais pas tilté avant que ça n'existait pas ^^