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Rêvé le 22 décembre 2013 - Pelagos avait 17 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

J’ai fait un rêve étrange; sans oiseaux.
Je retrouvais une personne -un homme jeune et beau- dans une rue d'Hennebont. Un endroit très particulier d’ailleurs que je connais fort bien, depuis lequel la basilique Notre-Dame-de-Paradis a toujours la même aura imperméable, cette espèce de clarté grisâtre qu’ont les vieilles montres. Il était là dans la lumière, immobile. J’avais la sensation de trouver une chose inespérée, traquée depuis des années. Une résonance implacable fouettait mon ventre et mon esprit, m’obligeant à avancer vers lui. Alors par saccades éclatantes je prenais conscience d’une foule de choses, ma vie m’apparaissait limpide et coulante devant moi : toutes ces années d’existence n’étaient que sursis, une longue succession d’attentes pour parvenir jusqu’à ce jour et cette rencontre ! Tout s’offrait comme une évidence, un mécanisme inébranlable broyant toute vraisemblance mais peu importe: toute ma frustration d’humain s’était envolée tandis je me rapprochais de lui.
Je me souviens m’être vu dans ses yeux. Pas mon reflet mais moi-même, vivant ! Comme les mots paraissent lourds et sots dans de pareilles situations. Le désir de parole s’effondrant devant celui de la chair, nous nous sommes embrassés dans un élan animal. Mes lèvres, mon cou, mes épaules, mon corps entier palpitait sous sa main, ses ongles, ses dents ! L’étreinte devenait de plus en plus cruelle, j’avais faim et mal en même temps. Il mordait comme je griffais, tous deux transportés par un désir avare et sauvage! Mes oreilles bourdonnaient dans un craquement douloureux, tout n’était plus que liesse et folie ! Le supplice sadique transformait la douleur en jouissance, en plénitude viscérale, en nécessité. C’est dans cet état de frénésie charnelle, au plus près de la bête que nous nous sommes dévorés, jusqu’à ne plus pouvoir distinguer nos corps, nos chairs, notre cœur.

Pelecanus mon amourCompilation

Commentaires

  • wilou, le 3 janvier 2014 à 12h53

    pfiou et bien que de laisser aller la dedans...
    le mélange plaisir / souffance est assez rigolo. ça part carrement en cannibalisme. Sympa ce rêve je trouve, au moins ton inconscient s'est fait plaisir... Le matin tu etais dans quel état?

  • Pelagos, le 3 janvier 2014 à 15h21

    Un peu ahuri ^^ J'espère juste ne jamais trouver cette personne !

  • Loni, le 27 janvier 2014 à 14h55

    Pourquoi ? Ca c'est de la passion comme j'aimerais pouvoir en vivre !

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