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Yakuza des WC

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< septembre 2013 >

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Je me trouve dans une énorme zone commerciale, dans un bâtiment regroupant des dizaines de commerces. Je porte un costume élégant, une sorte de costard noir, et des lunettes de soleil. Je me sens particulièrement classe. Mais j'ai envie de pisser. Ohlàlà, ce que j'ai envie de pisser, tellement, tellement... C'est pas humain d'avoir autant envie.

Je traverse les galeries marchandes en essayant de ne rien laisser paraître, mais en cherchant avec un empressement certain les toilettes publiques. Je trouve les toilettes publiques pour femmes... je... c'est dément : dans un immense couloir, il y a environ cent trente cabines alignées, toutes réservées aux dames. Je trouve cela largement exagéré, mais bon, je m'en fiche, je suppose du coup que les toilettes des hommes ne sont pas très loin.

Je les aperçois alors. Ces trois pauvres cabines décrépites. Ah oui, elles portent bien le symbole des toilettes des messieurs. Mais... la première cabine est condamnée car elle ne fonctionne plus. La deuxième n'a pas de porte et elle est d'une saleté repoussante. Reste la troisième cabine, je m'y précipite et je me heurte à un autre homme, un asiatique, qui porte presque le même costume que moi, hormis le fait qu'il a une cravate rouge. Je m'énerve en lui disant que j'étais là avant, et qu'il n'a pas à me bousculer de la sorte. Je porte ma main droite à la ceinture, et je dégaine un katana pour le faire reculer et défendre la place qui m'est due. L'homme jure et m'insulte. Je me dis que je ne vais pas laisser passer ça, qu'il me doit des excuses. Je lui dis que je suis un yakuza important, et qu'il va devoir se couper une phalange pour me présenter ses excuses, s'il ne veut pas que je lui tranche la tête. L'homme sourit alors et sort lui aussi un katana. Je comprends qu'il est lui aussi yakuza et qu'il ne me doit donc rien.

J'examine son katana... c'est un sabre plutôt court 1 présentant des motifs incroyablement travaillés, et une lame dentelée dont la forme et l'acier coloré représentent un dragon rouge serpentin. Je rengaine mon sabre en complimentant le sien. Il me dit alors que c'est une sage décision, et il commence à me raconter ce qu'il a fait avec son sabre. Durant son récit, les images se matérialisent devant moi et deviennent le nouvel environnement.

Je le vois en train de torturer un pauvre gars attaché à une chaise, dans un entrepôt désaffecté. Il lui coupe les oreilles, puis se met à lui décoller toute la peau du visage. Après cela, il lui jette du vinaigre dessus, puis avec sa terrible lame dragon, commence à scier les os du visage de sa victime.

Je suis de nouveau dans les toilettes, devant ce yakuza sadique. J'ai la nausée, mais j'ai toujours envie de pisser.

Date approximative.

• [1]...