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Rêvé le 23 février 2011 - Nothishade avait 24 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

Je suis dans un restaurant1 avec ma famille, Amelia, et sa famille. L'ambiance est médiévale : la construction est en pierre, nous sommes éclairés avec des bougies et des torches, et rien ici ne nous rappelle la technologie moderne. C'est ma mère qui a choisi le restaurant, pour une raison plutôt obscure : elle dit que la cuisine est plutôt bonne, mais surtout, elle voulait nous faire rencontrer le patron, dont l'ego surdimensionné fait qu'il se comporte de manière hautaine avec tout le monde. Apparemment, ma mère tenait à nous amener à ce restaurant afin que nous puissions nous moquer de lui et le remettre à sa place. Cela me semble un peu bizarre comme raison de nous payer le restaurant, mais admettons2.

A un moment, le patron vient donc nous proposer en personne le menu. J'en profite pour engager la conversation avec lui. A un moment, il utilise un mot compliqué qui ne me semble pas du tout employé correctement. Pour me moquer de lui, je prends un air idiot et je lui réponds « Ah ouais ! C'est pas faux ! »3. Tout le monde saisit la référence à Kaamelott sauf lui. Au bout d'un moment, quelqu'un lui explique, et le patron s'énerve, et va noter la définition exacte du mot qu'il a employé sur le tableau noir où sont notés les menus. Sauf qu'elle est tout à fait fausse, et qu'il a confondu avec un mot légèrement différent. Ce qui fait encore plus rire les gens. Humilié, il finit par quitter la salle.

Au bout d'un moment, un type habillé en guerrier médiéval rentre dans le restaurant. Puis il fonce directement dans le cellier en prétextant qu'il a vu quelque chose y entrer, qui n'aurait pas dû y entrer. Son charabia n'est pas clair, il semble à moitié ivre. Au bout d'un moment, on entend des objets qui sont renversés dans le cellier. Par la porte entrouverte, un gros rat noir s'échappe et se retrouve au milieu du restaurant alors que tout le monde crie de terreur ou d'indignation. Le rat ne sait plus ou aller, il est désorienté par tous les cris. Il se fige au milieu de la pièce et semble terrorisé.

Je me lève de ma chaise, et je m'approche doucement de lui et je le recueille dans mes bras. Les autres clients et les serveurs semblent totalement dégoûtés par mon acte. Je leur dis qu'il n'y a rien à craindre de ce rat. Qu'il s'agit d'un rat domestique qui s'est probablement échappé et qui a juste essayé de survivre en allant là où il pourrait trouver de la nourriture. Je leur dis aussi que les rats sont des animaux très intelligents et très propres, et que s'il n'a pas vécu dans les égouts, il n'y a aucune raison qu'il soit porteur de maladie ou qu'il choisisse ce restaurant pour la saleté. Je porte alors le petit animal terrorisé vers l'extérieur.

Une fois sorti du restaurant, je le regarde à nouveau, mais il n'est plus dans mes bras. Je ne porte plus qu'une brosse de nettoyage avec une queue de rat arrachée. Tout ça est vraiment étrange : est-ce que j'aurais mal vu et pris pour un rat ce qui n'en était pas un ? Peu importe.4

Je suis à nouveau dans le restaurant. Une tante d'Amelia commande un dessert qu'elle a visiblement l'habitude de commander dans ce restaurant et qui est particulièrement délicieux. Mais le patron lui dit qu'ils ne font plus ce dessert, sans autre forme d'explication (il doit encore être vexé). Un serveur vient alors nous expliquer discrètement que le patron a viré le cuisinier qui faisait ce dessert sous prétexte qu'il mettait trop de temps à faire ses plats et qu'ils étaient trop complexes pour « l'esprit de ce restaurant ». Le serveur ajoute encore plus discrètement que tout ça, c'était parce que le patron était jaloux de la cuisine succulente de ce cuisinier.

Pour le bla-bla sur les rats, pas tout ce que je dis est vrai dans ce rêve, mais j'ai pris l'habitude de les défendre par rapport aux gens qui les trouvent répugnants ou qui pensent que ce ne sont pas des animaux de compagnie "convenables".
Je ne sais pas ce qui m'a fait penser au patron qui a viré son cuisinier. Peut-être après avoir discuté avec Amelia hier, on a conclu que beaucoup de choses fonctionnaient mal dans notre pays parce qu'on virait les gens compétents par avidité, par jalousie ou par envie, pour pistonner de simples connaissances mal qualifiées pour leur poste (on s'était pris la tête par rapport au fonctionnement de certains organismes de l'administration).

Les clefs de la villeLe cochon joueur

Commentaires

  • Loni, le 23 février 2011 à 14h05

    j'allais réagir sur le fait que tu sembles habitué à défendre les rats, mais tu l'expliques très bien toi-même en conclusion.
    J'aime beaucoup ton explication sur les licenciements, aussi.

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