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Rêvé le 7 septembre 2011 - Nothishade avait 25 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

Je suis en train de marcher en compagnie d'Amelia et d'une autre personne féminine1. Nous avons emprunté une route de terre battue qui évolue à travers un décor magnifique, mais tout à fait gothique et inquiétant : une lande dévastée, aux arbres foudroyés, où ne poussent plus que quelques mauvaises herbes ainsi que quelques chardons et fleurs sauvages.

 

Nous marchons tranquillement en discutant de choses dont je ne me souviens plus, quand un vacarme se fait derrière nous. Je me retourne et je scrute la lande : quelque chose nous a suivi et c'est en train de venir vers nous à toute vitesse, en soulevant un nuage de poussière sur le chemin duquel nous venons.

 

Nous continuons d'avancer, mais à reculon, en tâchant d'observer ce qui vient vers nous. Je vois plusieurs têtes de chiens menaçants émerger du nuage, mais je ne vois pas encore leurs corps. Cela me fait tout de suite penser au Cerbère, et je fais part de cette remarque aux deux filles qui m'accompagnent. Amelia se met à presser le pas. Je vois enfin les corps des chiens, ce n'est finalement pas un Cerbère, mais ces chiens ont quelques choses d'étrange, ils sont à la fois grands et massifs, mais rachitiques et décharnés, et ceci associé à leur teint verdâtre et leurs yeux blancs leur donne l'allure de cadavres canins ambulants. Je dis à Amelia de ne pas accélérer car ce serait montrer notre peur, et ils risqueraient de nous attaquer, mais elle ne m'écoute pas. J'insiste et lui dis que si nous continuons notre chemin en marchant paisiblement, ils vont se poser des questions, voire avoir peur de nous à leur tour. Inutile, elle continue à courir.

 

Les mâtins damnés nous encerclent finalement et marchent à nos côtés en nous regardant avec un certain intérêt... mêlé d'appétit. Je ne montre pas ma peur, et je les regarde du coin de l'oeil en tâchant de ne pas croiser leurs regards pour ne pas les mettre au défi2. Finalement, Amelia est arrivée avant nous à une grande clôture de métal noir pointu, une enceinte entourant un véritable manoir gothique construit au milieu de la lande foudroyée. Elle nous ouvre le vieux portail qui grince horriblement, et nous nous ruons à l'intérieur. Avant qu'elle ne le referme derrière nous, je lui dis d'attendre, car il y a dans la meute des chiens qui ne sont pas comme les autres et que nous devons sauver de la férocité des autres bêtes. Je laisse la clôture ouverte quelques secondes de plus et trois gros chiens, normaux ceux-là, rentrent précipitemment, et nous lancent un regard de gratitude.

(ellipse)

Nous sommes maintenant dans le manoir gothique. L'intérieur est à la hauteur de l'extérieur : ancien et d'une rare élégance, mais très sombre.

Une fête est organisée pour je ne sais quelle raison ici. Il y a tout ma famille du côté maternel qui est réunie, y compris certaines personnes qui viennent de loin et que je ne (re)connais pas. Une fois de plus, ma grand-mère ne cesse de râler sur tout et n'importe quoi et d'être désagréable avec tout le monde.

Il y a une sorte de tarte feuilletée au chèvre à manger3, elle me fait bien envie, mais je ne veux pas me précipiter dessus, je n'ai pas envie de m'empiffrer.

Le rêve a un peu continué après, mais je ne me souviens plus de la fin.

Fragment : Marche au bord de l'autorouteGambling

Commentaires

  • Piel, le 7 septembre 2011 à 15h42

    Bonjour Nothi, tu te souviens de ce que tu avais mangé ce soir là ? J'imagine sans doute pas quelque chose qui ne se digère pas facilement, ou peut-être quelque que chose de pas assez costaud pour calmer la faim qui te rattrape. ;)

  • Nothishade, le 7 septembre 2011 à 17h51

    Coucou Piel !
    Oui, j'ai précisément mangé une demi-pizza 4 fromages, puis je suis allé chez mon père qui m'avait servi un jus d'orange. Pour la pizza, maintenant que j'y pense, on s'est "battus" pour les morceaux de chèvre, avec ma copine, ça a dû influencer le rêve.

    Ceci dit, j'ai trouvé et ressenti la première partie de ce rêve comme étant beaucoup plus "mystérieuse" que la seconde partie, beaucoup plus reliée aux évènements de ma journée précédente, même si elle se passait dans le même cadre mystérieux.

    Tu crois que les chiens symbolisaient juste la faim ? Je ne suis pas si sûr de cette interprétation : hier, j'ai enfin eu le résultat de mon diplôme (positif). Et je me demande si de me débarrasser de ces chiens monstrueux c'était pas plutôt censé symboliser le fait de me débarrasser d'un gros stress, d'une attente qui me poursuivait depuis un moment.

    ... mais c'est vrai que j'avais un peu faim aussi ! ;)

  • Loni, le 8 septembre 2011 à 11h37

    Effectivement, ta description des chiens en fait des protagonistes assez effrayants. Mais au final ils ne t'auront rien fait de mal ;)

  • Nothishade, le 8 septembre 2011 à 11h40

    Curieusement, pendant le rêve, je n'en avais pas vraiment (voire pas du tout) peur.
    Par contre, si je repense a posteriori aux images qui me sont restées du rêve, je les trouve vraiment effrayants !

  • Loni, le 8 septembre 2011 à 11h42

    Tu penses que cette absence de peur peut être un réflexe issu de ta formation de dressage ?

  • Nothishade, le 9 septembre 2011 à 10h39

    Oui, c'est possible. Il y a aussi que je n'ai jamais vraiment eu peur des chiens (hormis ceux qui sont très gros et dont le comportement est ouvertement menaçant).

  • epXuxjYvGUN, le 12 septembre 2012 à 5h45

    D'accord, Pol, pour dire que 4 ainsi que Pie8ce monte9e des grands jours seonrt difficiles e0 de9trf4ner. Mais, Je suis au paradis montre des facettes ine9dites de Fersen. En se re9appropriant des personnages de contes, il s'e9carte du bestiaire des premiers albums et des objets insolites (ukule9le9, valise, gratte-dos). Musicalement, les couleurs bretonnes sur BROUILLARD et les mandolines un peu e0 la grecque de LES LOUPS-GAROUS sont effectivement tre8s re9ussies. J'aime aussi beaucoup l'atmosphe8re myste9rieuse des accords de UNE AUTRE FEMME.

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