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Rêvé le 23 novembre 2011 - Nothishade avait 25 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

J'habite dans un village Allié, pendant la seconde guerre mondiale. Nous sommes donc en guerre contre l'Allemagne, et la Wehrmacht vient d'arriver à notre village. Nous avons un peu peur de l'armée ennemie, mais officiellement, aucun villageois parmi nous n'a pris les armes pour résister.

La plupart des villageois restent enfermés chez eux, tandis que l'armée allemande se contente pour le moment de traverser le village. Nous voyons les Panzer défiler, victorieux, dans nos rues. Quelques officiers bilingues viennent interpeler poliment certains villageois restés dans la rue. Je suis moi-même resté à l'extérieur, et l'un d'entre eux vient me parler, accompagné d'un garde du corps.

Il se présente. Il s'agit d'un haut-responsable SS, et il me dit qu'il a quelques petites choses à demander à une personne influente du village. Il est blond et a un regard bleu perçant. Il porte un de ces longs manteaux de cuir noir et des bottes ferrées. Derrière ses bonnes manières et sa politesse, on devine une puissante soif de violence. Je lui dis que je ne suis pas très influent, mais que je pourrais toujours faire passer le message.

Il m'explique que pour l'heure, c'est très bien que les villageois restent enfermés chez eux, et qu'ils devraient même barricader et clouer les volets de leurs fenêtres ensemble. Je lui demande pourquoi, puisque nous ne résisterons pas, nous n'avons pas à nous barricader contre leur armée. Il m'explique que c'est une précaution à prendre pour la sécurité de son bataillon, car dans un village qu'ils ont traversé, ils ont été pris par surprise, par des tireurs en embuscade derrière les fenêtres des maisons, pendant qu'ils traversaient la ville. Il me dit que si ça devait arriver ici, il n'hésiterait pas à réduire en cendres la ville, maison par maison, et que le fait de condamner les fenêtres permet deux choses. La première, c'est d'éviter que les mécontent ne se mettent à tirer sur les soldats par surprise. La deuxième, c'est que si ça arrive tout de même, le fait de condamner les fenêtres permet de garder les gens à l'intérieur des maisons pendant que ses soldats incendient les lieux, et que donc les gens sont condamnés à brûler vif sans pouvoir s'échapper s'ils ont l'audace de se rebeller. Il sagit donc d'un moyen de dissuasion.

Il me présente son garde du corps, qui est armé d'un lance-flamme, et il commence à m'expliquer que la mort par brûlure est l'une des plus douloureuses qui puissent exister. Je sais déjà tout ça, mais je me dis qu'il sait bien mettre en scène ses menaces pour se faire obéir : les villageois qui sont autour de moi sont d'ores et déjà terrifiés, et je dois dire que je me sens moi-même un peu mal...

Un rêve historique ! Et très réaliste en plus. Je dois bien avouer qu'il m'a mis un peu mal à l'aise sur la fin.
J'ai dû rêver de tout ça parce que ma copine m'a montré une parodie de la scène d'intro d'Inglorious Basterds où le méchant est remplacé par un "grammar nazi".
Et le coup de la menace au lance-flamme, parce que ma mère s'est brûlé un doigt hier, et elle disait que ça lui faisait mal. Je lui ai dit que j'avais lu que la mort par brûlure était l'une des plus douloureuses qui soit, paraît-il, à cause de certains mécanismes physiques humains qui se mettent en place sous l'effet d'une brûlure. Oui, j'ai des moments un peu morbides...

Fragments : Dexter, espionnage, et pugilatFragment : La baignoire high-tech

Commentaires

  • Loni, le 23 novembre 2011 à 17h57

    Ça tient presque du reportage, à ce niveau !
    L'officier de la Wehrmacht dans toute sa froideur calculatrice ... Tu as bien su le représenter !

  • MagicEtincelle, le 24 novembre 2011 à 11h09

    Bizarrement, après son arguementaire, j'aurais pas trop envie de me barricader : Ou comment finir en cohcon griller à coup sûr ^^

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