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Rêvé le 17 août 2014 - Nothishade avait 28 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

En sortant de la maison de mes grands-parents maternels, je me retrouve dans la peau d'une jeune femme athlétique, vêtue de cuir noir, et aux cheveux courts corbeau, colorés à certains endroits en rose foncé.

 

Des amis m'attendent dans la cour, à bord d'un van, pour quitter les lieux. Nous sommes en vacances, mais j'ai vaguement conscience que nous avons prévu de faire quelque chose d'illégal... un cambriolage, un braquage, ou quelque chose du genre.

 

Alors que je m'apprête à les rejoindre, mon attention est attirée par des objets brillants dans les graviers de la cours. Il y a tout un tas de pièces dispersées parmi les petits cailloux. Elles sont de toute évidence d'origine étrangère, et certaines semblent très anciennes. Sur l'une d'entre elles, de forme ovale et apparemment en cuivre, je vois un blason frappé d'une croix, et un heaume de chevalier à ailettes. Je l'identifie comme étant une pièce de l'époque des chevaliers teutoniques. Je me dis qu'elle pourrait rapporter gros...

 

Je me souviens vaguement que je jouais ici, étant gamin. Cela devait appartenir à mon grand-père... J'ai dû faire tomber tout ça à l'époque, et ça doit traîner ici depuis.

 

Je fais signe à mes amis d'attendre, mais ceux-ci commencent à s'impatienter. Je saisis une boîte et je commence à la remplir d'autant de pièces que possible. Je pourrai sans doute tirer un bon prix de tout ça chez un numismate.

 

(ellipse)

 

Mes amis ont quitté le van, et me voilà seul(e) dans le van. Je dois retrouver le chemin de notre maison de vacances, mais je me perds dans les petites ruelles d'une vieille ville. Je finis par retrouver l'endroit, et par garer maladroitement le van. Je me sens étrange, comme si j'étais à moitié ivre.

 

(ellipse)

 

Un peu plus tard dans la soirée, toujours sous ma forme féminine-punk, j'arrive à pied dans un restaurant construit à flanc de falaise, au dessus de la mer. Les salles principales sont quasiment pleines, mais ce n'est rien en comparaison du monde qu'il y a à l'extérieur, aux terrasses du restaurant. Je comprends les gens qui sont à l'extérieur : la partie extérieure de la structure est constituée de terrasses dénivelées en escaliers, et offre un point de vue extraordinaire à une cinquantaine de mètres au dessus d'un mer d'huile sur laquelle se reflète une énorme lune de platine. Pour parfaire la scène, un groupe joue de la musique jazz sur une terrasse qui surplombe toutes les autres.

 

Comme tout est occupé partout, je me contente de me déplacer entre les tables pour aller m'accouder à une des balustrades, afin de profiter un peu de la vue. Étrangement, plus je fixe l'horizon, plus celui-ci devient clair...

 

Au delà de la mer commence à apparaître un paysage extraordinaire, à couper le souffle. Une immense plage qui se prolonge en un désert hérissé d'énormes cristaux pourpres, mauves ou bleutés. Plus loin encore, de titanesques montagnes, plus haute que les plus hautes montagnes terrestres, à la base desquelles sont bâtis des châteaux, et où des gens ont apparemment aménagé les lieux afin de permettre la culture en terrasses. Plus haut, les flancs des montagnes sont couverts d'épaisses forêts... Quant aux sommets, ils se perdent dans les brumes...

 

Mais au dessus encore, dans le ciel, je commence à distingue un disque gigantesque, entouré d'anneaux... Une lune... non, c'est trop gros pour être une lune, cela occupe presque la totalité du ciel visible à l'horizon. Ce n'est pas une lune, non... C'est nous qui sommes sur une lune qui orbite autour de cette planète. C'est démentiel, mais personne autour de moi ne semble voir tout cela. Je me dis que tout cela doit être une sorte de sorcellerie qui m'est spécifique.

 

Je fouille dans mon sac afin d'en saisir mon appareil photo, et je prends en photo le paysage lointain.

 

Je me rends compte que je suis en simple caleçon et T-shirt 1. Une très belle femme assise à l'une des tables me regarde. Je me sens un peu gêné, mais je ne sais absolument pas quoi faire. J'ai repris ma forme de mec. Comme si ce n'était pas assez embarrassant de se retrouver dans un restaurant interstellaire de luxe en sous-vêtements, je réalise qu'en plus de ça, j'ai un mouchoir fourré dans le nez2. Je m'empresse de l'en sortir. La chaleur me monte aux joues et je me sens absolument ridicule et déplacé dans cet endroit.

 

Roh et après tout, je m'en fous, j'ai fait une belle photo.

 

La maison troglodyte inondéeL'antre de la bête

Commentaires

  • Loni, le 17 août 2014 à 15h13

    Haaa, merci d'être revenu ;)
    J'ai l'impression que beaucoup de tes paysages somptueux oniriques ont un rapport avec la mer, les plages. Je me trompe ?

  • Nothishade, le 17 août 2014 à 15h38

    Avec plaisir ! :)
    En ce moment j'ai envie de me remettre à écrire des trucs et d'autres, et c'est toujours un chouette exercice d'écrire mes rêves.
    Non, tu te trompes absolument pas, il y a en effet beaucoup de plages dans mes rêves et dans un grand nombre d'entre eux, l'eau est présente d'une manière ou d'une autre.

  • Loni, le 17 août 2014 à 15h39

    Et c'est très souvent sublime, si mes souvenirs sont corrects.

  • Nothishade, le 17 août 2014 à 16h02

    Sublime ou effrayant, selon si c'est un rêve ou un cauchemar, ouaip.

  • Loni, le 17 août 2014 à 16h09

    Ha, ma mémoire sélective a zappé les cauchemars, alors ;)

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