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Rêvé le 20 décembre 2010 - Nothishade avait 24 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Je suis à Martigues1, mais la ville n'est plus la même. Des bâtiments de plusieurs dizaines d'étages aux fenêtre illuminées s'élèvent un peu partout : immeubles d'habitations, de bureaux, structures administratives. Je reconnais vaguement la mairie de Ferrières, mais on dirait qu'on a construit plusieurs étages au dessus de la structure initiale.

Le quartier de l'Île a lui aussi subi de grandes transformations. Il n'y a presque plus de vieilles maisons et là aussi des bâtiments de bonne taille s'élèvent. Une partie de l'étang de Berre a de plus été asséché afin d'agrandir la surface constructible de l'Île, qui est désormais immense. Au loin, il y a toujours des usines et des structures industrielles, qui se partagent désormais l'horizon crépusculaire et illuminé avec de petits grattes-ciels.

Je suis donc dans le quartier de Ferrières, et je participe à une sorte de parade ou de festival. Je ne sais pas exactement de quoi il s'agit, mais il me vient à l'esprit que c'est un mouvement contestataire "et donc illégal". Des centaines de personnes participent, et il y a également des véhicules, camions voitures et motos. Je connais certaines des personnes qui sont avec moi ; il y a Snake, qui conduit un camion, et certains de ses amis tels que Geekou ou Krom.

Plusieurs choses se passent, mais je ne m'en souviens plus vraiment. Lorsque le défilé est arrivé sur l'Île, je me rends compte que ce serait un endroit parfait pour que les autorités nous tendent un piège. Je décide donc d'aller voir en éclaireur le pont qui relie l'Île à Jonquières, et effectivement, il y a là-bas un cordon de sécurité avec des dizaines de CRS qui se préparent. Je décide d'aller avertir tout le monde. Certains des CRS m'aperçoivent, ils me suivent et commencent à essayer de me tirer dessus au flashball, mais ils me ratent. Certains des manifestants se prennent les projectiles à ma place. Tout le monde comprend vite ce qui se passe de l'autre côté. La mauvaise surprise, c'est que les autorités ont installé une sorte de mur en plastique tout autour de l'Île pour que personne ne puisse s'échapper. J'arrive tout de même à m'échapper en grimpant sur le toit d'un camion et en sautant au dessus du mur. J'atterris dans le canal.

Après avoir nagé jusqu'à Ferrières, je reprends mes esprits et je me rends compte que tout ceci n'est qu'un rêve. J'observe plusieurs fois les lieux, sans faire de test de réalité, car je suis déjà persuadé être en train de rêver. Toutefois, le niveau de détails visuels, la précision et la stabilité me semblent remarquables : j'ai beau observer les mêmes choses plusieurs fois, elles sont toujours les mêmes, même si je détourne le regard avant de les fixer à nouveau (peut-être que c'est normal vu que Martigues est ma ville natale et que j'y vais presque tous les jours : je dois être familiarisé au décor). Le pourtour entier de l'étang de Berre semble être devenu une sorte de ville géante et futuriste aux multiples tours illuminées.

Je me mets ensuite en tête de parler aux personnages de mon rêve. La première à qui je parle est une sorte d'adolescente hippie. Je lui dis « je suis dans un rêve, là, n'est-ce pas ». Elle me regarde bizarrement, et me répond quelque chose comme quoi je suis bizarre. Je me rappelle alors que c'est quelque chose à éviter. Je lui dis de laisser tomber et je vais voir quelqu'un d'autre, un vieil homme au costume kaki, il me semble.

A lui, je demande ce qu'il pense de la situation politique. Il me dit qu'il n'est ni d'un côté, ni de l'autre, mais que "cette situation sécessionniste est très intéressante à observer de 2 point de vue". Amusant. Je lui parle aussi peut-être d'autres choses, mais je ne sais plus de quoi. Enfin, je vais voir une dernière personne, mais celle-ci n'est pas stable, son visage change et son apparence générale changent plusieurs fois au cours de la conversation. Pressé par le pressentiment que le rêve va bientôt s'achever, j'essaie de trouver une dernière question à lui poser. Je me rends compte que j'ai mal au ventre, et je me mets en tête de faire de ce personnage le réceptacle de mon inconscient et de lui demander "pourquoi j'ai mal au ventre". Il me répond quelque chose à propos de "trop manger" mais tout devenait trop flou pour que je m'en souvienne tout à fait, et je me suis réveillé.

Il faut croire que je devais avoir trop mangé !

Paralysie du sommeil : paniqueLe gros dégoutant

Commentaires

  • Loni, le 27 avril 2011 à 0h38

    Quand ce n'est pas le sexe, c'est les aigreurs d'estomac ;)

  • Nothishade, le 27 avril 2011 à 11h20

    Hélas !

  • Loni, le 27 avril 2011 à 11h43

    Ça reste toujours dans la même région, tu me diras !

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