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Rêvé le 11 décembre 2010 - Nothishade avait 24 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

Nous sommes en voiture avec Amelia, c'est elle qui conduit. Nous roulons sur une route côtière, vers l'est, et je comprends que c'est la route qui est au bord de la Côte Bleue, et que nous partons en vacances je ne sais où. Au bout d'un moment, le bitume de la route s'arrête subitement, comme si elle n'était pas finie, et laisse place à un chemin de terre, qui à son tour laisse place à une sorte de terre humide et boueuse. C'est bizarre, mais nous continuons à rouler.

Nous arrivons à un parking de fortune où sont stationnées plusieurs caravanes. Nous nous arrêtons pour nous dégourdir un peu les jambes avant de comprendre que nous sommes en réalité au milieu d'un camp de gitans.

Les enfants sont les premiers à arriver autour de notre voiture, et ils regardent tous ce qu'ils peuvent emporter. Heureusement, il n'y a que des paquets de chips sur la banquette arrière, tout le reste est dans le coffre. Mais peu de temps après, les adultes arrivent à leur tour. Ils sont menés par un gitan effrayant. Il est de taille moyenne, il a le crâne dégarni et ses bras et jambes sont à la fois démesurés et souples au point qu'il paraît « élastiques ». Il est vraiment très laid.

Il s'approche de la voiture avec un air à la fois dédaigneux et menaçant. Il nous demande ce qu'on transporte dans le coffre, et je lui réponds qu'il y a seulement nos vêtements de voyage puisqu'on était en train de partir en vacances. Il dit qu'il va y jeter un œil, puis il s'empare de nos sacs en disant que c'est intéressant, et qu'il va garder tout ça.

Je commence à m'énerver contre lui et sa mentalité de bandit ramasse-miettes, mais je suis encore suffisamment impressionné par leur nombre pour ne pas oser agir. Puis je regarde à mes pieds : il y a mon sac noir qui contient mon ordinateur portable. Sur cet ordinateur, toute ma musique, tous mes textes personnels, tous mes logs, tout mon travail... une catastrophe s'ils me le prennent.

Le gitan élastique capte l'objet de mon attention et me demande ce que je transporte dans ce sac. Maladroitement, je lui réponds qu'il y a seulement des vieux restes de sandwichs que l'on n'a pas fini de manger. Il fait mine d'être désintéressé, puis finalement il se rapproche de moi et me dit qu'il aimerait quand même voir. Là, c'en est trop, je dis alors à Ameliaen anglais de se tenir prête à démarrer, ce qu'elle fait. Puis au moment où le gitan ouvre la portière, je lui envoie un coup de coude dans le visage. Cela ne suffit par à le faire abandonner. Il s'accroche de manière surnaturelle à la voiture, et ses membres élastiques sont cramponnés à la carrosserie. Il est visiblement très en colère, mais je le suis tout autant que lui.

Je dis à Amelia d'accélérer et qu'on se fiche de l'écraser, c'est une canaille de toute manière. Toutefois, elle n'est pas aussi prête que moi à survivre à tout prix, et même si elle conduit pour s'échapper, elle commence à me sortir un blabla moraliste comme quoi « ces gens nous ont aidé pendant la seconde guerre mondiale et on ne peut pas les écraser comme ça » (??????). Je lui réponds que je me fous complètement de tout ça, et que « mon grand père aussi a aidé pendant la seconde guerre mondiale et que ce n'est pas pour autant que ça lui donne le droit de monter une bande qui rançonne les voyageurs » et que si on part pas vite c'est eux qui vont nous massacrer.

Nous nous perdons dans une véritable petite ville de gitans (qui ressemble à une ville portuaire normale, avec des rues à « étages » un peu comme à San Francisco). Mais nous aterrissons finalement sur un autre parking. Je sors alors de la voiture, et j'attrape une mouette qui décolle en m'emportant avec elle (?).

Je survole Marseille et toute ma région, agrippé aux pattes palmées de la mouette, jusqu'à M.1, où la mouette me laisse devant la mairie.

Étrangement, à côté de la mairie normale, aux murs bleus et blancs, il y a une vieille mairie aux murs jaunes et blancs qui est à moitié immergée dans les eaux du canal qui traverse la ville. Seuls les étages supérieurs dépassent encore. En regardant à travers leurs fenêtres, je me rends compte que tout est inondé à l'intérieur : l'eau semble chargée de limon, les murs sont moisis et il n'y a plus que des caisses vides qui y flottent. Tout ça semble effrayant. Je préfère ne pas m'y attarder.

En marchant près de la mairie, je crois S. A., une fille de mon lycée que je n'ai pas revue depuis. Nous baisons ensemble sur place, en public 2. Puis, je vois mon ancienne prof d'espagnol de seconde (qui elle, était attirante) marcher elle aussi dans la rue. Je décide alors d'aller lui parler à elle, mais je me réveille.

Aucune idée là encore de ce qui a pu me faire rêver de tout ça cette nuit-là.
J'ai rien contre les gitans, environ un quart de la population de ma ville doit être d'origine gitane, mais ils ne m'ont jamais cherché de noises, en vrai, même si les gens du coin les craignent un peu.
Pareil pour le bla-bla sur la Seconde Guerre Mondiale... je sais pas pourquoi j'ai dit ça à Amelia : mon grand-père était mécano dans l'armée français, mais je crois qu'il n'a jamais agi directement contre les allemands... Mais souvent Amelia a tendance à faire la moraliste dans mes rêves, ou à être beaucoup plus empathique que je ne le suis moi-même.
Dans tous les cas, aucun de ces éléments n'étaient motivés par une réalité récente, à mon souvenir.
Et celui-là, c'est l'inverse du précédent, il se passe beaucoup de choses, mais je m'y sentais pas à l'aise du tout... sauf à la fin :)

WoodriorPoursuite avec un cyborg

Commentaires

  • Loni, le 28 mars 2011 à 17h22

    J'aimerais bien voir la gueule de la mer, sur une ville côtière à la San-Francisco ;)
    Sinon, le voyage en mouette était sympathique ? Ça fait un peu Nils Holgersson du Sud ;)

    Et sinon, fais gaffe, tu as laissé le nom de ta copine "en clair".

  • Nothishade, le 28 mars 2011 à 17h27

    Merci, j'avais pas vu que j'avais oublié un espace.
    Le voyage en mouette était très bref, en fait ça a duré quoi... quelques dizaines de secondes. C'était comme si je dézoomais sur Google Earth et que je rezoomais à un autre endroit directement après, mais avec une mouette qui me portait.
    Sinon, je vais vraiment aller m'acheter des références, je connaissais pas Nils Holgersson :)

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