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Rêvé le 9 octobre 2013 - Nothishade avait 27 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

Je suis dans une étrange forêt tropicale, que j'identifie comme étant l'Amazonie1. L'aube pointe le bout de son nez, mais il fait encore très sombre. Je me trouve en contrebas d'une sorte de promontoire rocheux tapissé de buissons, de mousses et d'arbres humides.

 

Tout en haut du promontoire, il y a une sorte de gros objet organique suspendu par des lierres à deux arbres qui se font face. On dirait une sorte de cocon marron, ou de gros sac en cuir pouvant contenir quelques centaines de litres... je ne sais pas très bien. Plusieurs Indiens d'Amazonie (Aztèques ? Incas ?) montent la garde. Ils sont moins de six. L'objet en cuir est important pour eux, mais je dois le détruire. Pour être discret, je décide de tuer les gardiens un par un, silencieusement, avec une arme à flèche 2.

 

Je tue le premier sans encombre, mais je rate le second, et les autres me repèrent. Ils s'enfuient en courant dans la jungle, ou en sautant de l'autre côté de la colline, du haut du promontoire.

 

Je n'ai pas vraiment peur, car plusieurs personnes m'accompagnent. Ils portent des cuirasses de métal, et ressemblent vaguement à des Conquistadors. Au bout de quelques secondes, alors que nous avons entrepris la destruction du sac, le ciel se couvre brutalement et nous entendons des bruits qui proviennent de tous les côtés.

 

Les Indiens sont revenus et ils sont... non pas des milliers, mais... des millions. Ils nous cernent de toute part, et sont prêt à nous massacrer sauvagement. J'ai une idée. Je mets le feu à la forêt en pensant que les flammes les repousseront.

 

Le feu prend très rapidement, et devient un gigantesque brasier, qui épargne seulement le promontoire où nous nous trouvons. Les Indiens fuient en effet en tout sens. Mais c'est inutile. Le brasier a atteint des proportions phénoménales, et il brûle en quelques dizaines de minutes la totalité de l'Amérique du sud. Seuls nous, pauvres Conquistadors, sommes à l'abri de notre colline (est-ce un endroit sacré?).

 

Alors que les extrémités du continent finissent de se consumer, je montre une carte de l'Amérique du sud à l'un de mes compagnons. Je gomme tout ce qu'il y avait d'écrit dessus et je lui dis quelque chose du genre : voilà, on peut faire ce que l'on veut de cet endroit désormais, il n'y a plus de peuples, plus de nations, plus de frontières, plus de Nature, plus rien. A nous de le modeler à notre guise.

 

J'ai le sentiment vague d'avoir fait quelque chose de vraiment horrible, et le regret m'envahit rapidement alors que je me réveille.

 

Le genre de rêve qui te fait te sentir comme un vrai connard au réveil !

Passage secret dans l'étangLe Rôdeur, la Bête et la villa dans la plaine

Commentaires

  • wilou, le 9 octobre 2013 à 19h19

    ouah, pas mal ce rêve encore une fois de plus... Malgré le coté culpabilité de cette catastrophe effectivement. C'est compréhensible vu ce qui s'est passé...

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