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Rêvé le 22 juillet 2011 - Nothishade avait 25 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Je suis dans un amphithéâtre de la fac de Lettres et Sciences Humaines d'Aix en Provence. L'amphi est presque plein. Je reconnais Le Mandarin, Gajan et Gotha dans les étudiants que je connais. Une grande partie des autres étudiants semble être d'origine asiatique.

Un cours commence, il s'agit d'un cours d'introduction à la langue chinoise, le mandarin en fait. Une prof chinoise nous explique la signification et le tracé de plusieurs sinogrammes de base constituants des syllabes1.

Puis une femme blonde, la cinquantaine, ressemblant à la femme politique française N. Morano entre dans la salle, suivie de plusieurs hommes en noir. Elle écarte violemment la prof chinoise de son poste et prend le micro. Elle demande aux étudiants de se séparer en plusieurs groupes selon leurs croyances, leurs opinions politiques, leurs opinions sur plusieurs sujets d'actualités, etc.

Assez rapidement, je me retrouve isolé de mes amis, qui sont emmenés de l'autre côté de la salle par les hommes en noir, et installés de force avec d'autres étudiants. Quant à moi, je me retrouve au milieu d'un groupe d'étudiants asiatiques (je ne sais pas de quel pays ils sont).

La femme politique recommence à parler au micro. Elle nous dit que c'est une honte de prendre des cours de langue chinoise alors que le peuple chinois exerce une oppression sur le peuple tibétain : dès lors, les cours de chinois vont être interdits par souci de politiquement correct. Je me dis qu'il est normal que la question tibétaine pose problème, mais je trouve cela totalement inoui, d'interdire un cours de langue de manière aussi autoritaire.

Je comprends qu'il ne s'agit que d'une manoeuvre politique provocatrice et commence à sentir la colère gronder en moi. Et elle ne gronde pas qu'en moi : visiblement, une grande partie des étudiants d'origine asiatique étaient des chinois : ils se lèvent, totalement outrés, mais ils sont rapidement emmenés par les hommes en noir.

Une fois la salle vidée de la moitié de ses occupants, la femme sourit de manière dédaigneuse et nous ordonne d'aller voter de manière "juste". Elle sort un pistolet et commence à nous appeller un par un pour que nous allions voter pour son parti, sous les yeux de tous. Je me sens devenir fou, tiraillé entre ma colère, ma haine, et mon impuissance à réagir à cette scène, de quelque manière que ce soit.

Je crois que si j'étais devenu lucide dans ce rêve, j'aurais pour une fois essayé de tester mes super-pouvoirs à leur puissance maximum.

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Commentaires

  • Loni, le 26 juillet 2011 à 13h58

    C'est complètement surréaliste comme situation !
    Mais en même temps, c'est tellement vrai : ça se passe malheureusement réellement comme ça à plusieurs endroits du globe. Peut-être un de tes rêves les plus glauques, finalement.

  • Nothishade, le 26 juillet 2011 à 15h26

    Oui, en fait, les rêves "politiquement glauques" sont parmi les pires que je fais.

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