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Rêvé le 23 juillet 2012 - Nothishade avait 26 ans Ajouter ce rêve à vos favoris
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Je suis de nouveau enfant, j'ai peut-être huit ou dix ans. J'habite une maison à un étage qui ressemble à l'ancienne maison que mes parents louaient jusqu'à mes dix ans, au moment où ma sœur est arrivée. Elle présente aussi des pièces qui se trouvent dans d'autres maisons, pas nécessairement des lieux où j'ai vécus, mais des lieux où je suis déjà allés. Il y a notamment la salle effrayante de chez mes grands-parents paternels, celle où se trouvent le lave-linge et le système de chauffage (quand j'étais petit, j'ai appelé cette salle « la chaufferie », nom que je continue à utiliser depuis)1.

 

Il y a dans cette salle un passage secret. Dans un des murs au crépit effrité au fond de la pièce, il est possible d'appuyer sur une brique particulière. Un petit pan de mur s'écarte alors, et ouvre un passage qui mène à ce que j'appelle « le cœur de la maison ». Il s'agit d'une salle secrète que j'ai découverte, et seulement connue de mon frère et de moi-même.

 

Le plafond est plus haut que la moyenne, il se trouve à peut-être trois ou quatre mètres de haut, voire plus, et il est incliné dans un sens. Il y a une petite fenêtre donnant sur l'extérieur. Ses carreaux sont couverts de saleté et de poussière, et ceci ajouté à sa taille réduite et au fait qu'elle donne sur un pan vertical de la colline font qu'elle est très loin de remplir son rôle de fenêtre, qui est d'illuminer une pièce en journée. Ainsi la pièce baigne plus ou moins continuellement dans l'obscurité, mais contrairement à la chaufferie, je m'y sens bien, et j'aime à y venir pour m'y reposer et m'y ressourcer.

 

Il y a dans cette pièce de nombreuses caisses de bois et divers vieux meubles et contenants. Il s'y trouve également une mezzanine, dissimulée entre de hautes et solides caisses de bois. Pour y grimper, je dois me faufiler entre les caisses et emprunter une petite échelle qui monte à un peu plus de deux mètres du sol. En haut, il y a un grand lit cerné par des planches de bois rassurantes, empêchant son occupant de tomber.

 

Je me sens en sécurité, chez moi, dans cette pièce obscure, encombrée, sèche et poussiéreuse, bien qu'objectivement, elle m'apparaisse comme effrayante. C'est mon havre de paix.

 

Un jour, je ne parviens plus à me souvenir à comment j'y accédais auparavant. J'essaye d'appuyer sur toutes les briques de la chaufferie, mais rien ne se passe. J'essaye de trouver un passage depuis l'extérieur... mais on dirait que la pièce n'existe tout simplement pas à l'extérieur de la maison : je ne parviens pas à repérer la fenêtre donnant sur le cœur de la maison.

 

Désespéré, je me mets alors à chercher dans toutes les pièces de la maison un autre moyen d'accéder à cette pièce. Mais je n'en trouve aucun. Je me dis que les adultes ont dû changer quelque chose, qu'ils ne veuillent sans doute pas que quelqu'un accède à cet endroit. Je me sens très triste...

 

Heureusement que ce n'était pas mon dernier rêve de la nuit, car je me serais réveillé déprimé.

Fragment : Carnage dans la galerie marchandeL'examen d'arbitrage

Commentaires

  • Loni, le 25 juillet 2012 à 13h22

    Tu ne t'es pas dit que le fait que la vitre soit sale était fait exprès ? Pour la masquer de l'extérieur ?

  • Nothishade, le 25 juillet 2012 à 14h01

    Bien pensé ! Toutefois, je ne crois pas que c'était le cas. J'avais plutôt l'impression que la pièce n'existait qu'à l'intérieur, de manière "magique", en fait.

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