Le brigand
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Je suis un brigand, un hors-la-loi tout droit sorti d'un western. Mon cache poussière claque sous les vents du désert tandis que je chemine vers le campement de mes compagnons brigands.
C'est un campement de fortune que ces derniers ont établi, au bord d'un lac au beau milieu du désert. Lorsque j'arrive au campement, j'aperçois un vieux frère avec lequel je suis censé souvent me battre pour m'amuser. Lui ne m'a pas vu. J'enlève mon cache-poussière et ma chemise, et je fonce vers lui en hurlant, torse nu, un énorme couteau de chasse à la main. Évidemment, je ne compte pas lui faire de mal. Juste lui faire peur. Cela fonctionne à merveille, jusqu'au moment où il réalise qu'il n'a rien à craindre de moi et éclate de rire.
Je m'entraîne ensuite au lancer de couteau,1 mais le doyen des brigands me reprend en me disant que je n'arriverai à rien avec mon couteau, et pour me le prouver, il le prend, le lance dans un arbre, et mon couteau explose littéralement. Trop vieux et usé, mal entretenu qu'il me dit. Et puis selon lui, je ne sais pas lancer un couteau correctement. Lui prétend pouvoir tuer avec n'importe quel autre objet tranchant, tant il excelle dans l'art du lancer. Pour illustrer ses dires, il ramasse un fragment de bouteille brisée, et l'envoie se ficher droit dans la jambe d'un mec qui se la coulait douce sur une chaise de peau et de cuir. Le mec pousse un hurlement de douleur et va se se plaindre à notre chef.
Puis une beuverie est donné. Je décide de ne pas boire, mais ce n'est pas le cas des autres. A un moment, alors que je profite de la fête pour prendre un bain dans une bassine de bois, un gars arrive et me vomit dessus. Je décide alors d'aller me baigner directement dans le lac.
A peine je mets les pieds dans le lac, que des dizaines de petites créatures, ressemblant à un mélange de ver et de sangsue viennent s'agripper à moi. Elles sont coniques, mesurent environ une vingtaine ou une trentaine de centimètres, et ont une gueule garnies de dents pointues mais indolores à cause du produit qu'elles sécrètent. Leur morsure est donc profonde, mais sur le moment, on ne la sent absolument pas. Je comprends tout ça, puis je me mets à secouer énergiquement ma jambe pour les en décrocher, et je me réveille.
Pendant toute la durée de ce rêve, j'entends très distinctement le morceau Book T Exodus de Secret Chiefs 3, comme si j'avais un casque sur les oreilles ou que mon cerveau produisait une sorte de "soundtrack" qui collerait avec l'atmosphère du rêve. Ou alors, j'avais ce morceau en tête et mon inconscient s'en est inspiré pour inventer une histoire.
Après ce rêve, je me suis "réveillé" sur une paralysie du sommeil accompagnée d'une succession d'hallucinations hypnagogiques d'une pure angoisse. J'ai tenté de les écrire, je les posterai peut-être plus tard.
| Fuite en téléphérique | Exploration de la mégalopole asiatique : une visite fantomatique. |
- [1]Il y a plusieurs années, j'ai regardé des cours de lancer de couteau sur le net, pour le fun, et j'ai essayé... Bon, pas terrible.
Commentaires
Loni, le 16 février 2011 à 22h07
Effectivement, la musique colle à merveille avec le rêve.
Ça m'arrive souvent de rajouter une musique à un rêve, mais c'est beaucoup plus souvent parce que j'ai la musique en tête au moment du réveil (Souvent le dernier mp3 que j'ai écouté la veille), quasiment jamais de musique dans le rêve lui-même.
Nothishade, le 17 février 2011 à 10h35
Une bonne partie de mes rêves préférés ont un rapport avec la musique. Je n'en joue pas personnellement (même si je suis en train de m'y mettre, en espérant qu'il ne soit pas trop tard), mais j'en écoute tellement... Je suis vraiment sans arrêt en train de chercher un nouveau groupe de qualité à découvrir (ce qui m'a rendu plutôt difficile, je crois).
Les musiques que j'entends dans mes rêves sont soit des morceaux que je connais ou une variante "onirique" de ces morceaux... soit des mélodies inconnues sorties de je ne sais quel recoin de mon inconscient (de la noosphère ?) qui sont systématiquement sublimes ! Et généralement, en me réveillant, j'ai la haine de ne pas pouvoir les retranscrire ou les jouer (et c'est l'une des raisons pour lesquelles je me suis mis à la musique récemment).Loni, le 17 février 2011 à 10h57
Ça m'est arrivé aussi de rêver de musiques sublimes, c'est toujours rageant de ne pas pouvoir les retranscrire !
http://www.lonironaute.net/loni/concert-a-south-park.htmlNothishade, le 18 février 2011 à 11h57
Hé ! Hé ! J'ai lu et écouté, et ça a justement influencé un de mes rêves cette nuit... je finis de l'écrire et je le poste sur le site.
Loni, le 18 février 2011 à 11h58
Trop fort !
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