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Rêvé le 9 avril 2011 - Nothishade avait 24 ans Ajouter ce rêve à vos favoris
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Je suis chez mes grand-parents paternels, dans leurs immenses jardins. Il fait jour mais le ciel est menaçant. Je suis déjà lucide, et je décide de ne pas entrer dans la maison, mais plutôt d'explorer les alentours, pour voir si les décors du rêve sont fidèles à la vie réelle. Les alentours direct de la maison sont recréés avec une grande précision, ils doivent être bien ancrés dans mon inconscient. Cela commence à être plus aléatoire sitôt que je m'éloigne d'une cinquantaine de mètres de la maison. Leur « cabanon » de bricolage semble vide alors qu'il est plein d'outils et d'autres choses dans la vie réelle. Je prends la direction de la maison des voisins les plus proches, en espérant y rencontrer des personnages de rêve.

Je ne la trouve pas, elle n'est pas à son emplacement. Mais il y a ici à la place de petites maisons de pierres et de bois construites dans la campagne, chacune espacée de plusieurs dizaines de mètres des autres. Comme d'anciennes fermes. Je décide de rentrer dans l'une d'entre elles.

Elle est vide, comme si elle avait été abandonnée des dizaines d'années auparavant. Les seules objets que j'y trouve sont des meubles trop lourds pour avoir été emportés.

Je me rends compte qu'une sorte de bruit sourd et lointain se répète en permanence. Je ne connais pas sa source, mais le bruit me semble vraiment menaçant. On dirait une sorte de bourdonnement d'outre-espace qui serait comme mêlé à de sombres litanies cérémonielles. Cela donne une ambiance presque Lovecraftienne au rêve, ça en devient vraiment flippant.

Et puis le fait qu'il n'y aie personne, pas âme qui vive ici... je me sens seul et vulnérable, comme si quelque chose allait me tomber dessus d'un moment à l'autre. Je sais que je suis dans un rêve, mais je décide de devenir « éthéré » pour continuer mon exploration. Cela me permettra de me déplacer plus facilement, en planant comme un fantôme, et d'échapper aux sensations physiques déplaisantes que je pourrais rencontrer ici.

Plus j'explore les maisons abandonnées, plus j'ai l'impression qu'il s'est passé quelque chose d'horrible dans les environs. Je crois bien n'avoir pas même croisé un seul animal depuis. Je décide de revenir vers la maison de mes grand-parents, en espérant trouver quelqu'un cette fois. Il y a toujours ce bourdonnement de fin du monde me parvenant de tous les horizons...

Je me déplace sur le chemin derrière leur maison, et à l'endroit où je devrais apercevoir la maison de leurs gardiens,1 je vois d'immenses fortifications de pierres qui s'élèvent à plusieurs mètres de haut. Il y a aussi des tours et une grande porte. Je franchis les portes avec ma forme fantomatique.

C'est vraiment hallucinant ! Il y a une gigantesque cité médiévale construite ici. Mais elle semble plus issue d'un univers fantastique qu'autre chose : ses constructions de pierre gris-marron sont démesurées, trop imposantes, trop massives. La ville semble gothique et intimidante, ce n'est pas une cité de type « merveilleux », non.

Il y a quelques personnes qui sont à l'extérieur, mais à part sur la place du marché, au centre de la ville, ce sont pour la plupart des soldats. Les quelques rares autres personnes qui se déplacent dans les rues le font en rasant les murs. Lorsque les gens se parlent, ils le font en chuchotant craintivement.

Il semble régner une sorte d'ordre strict ici, et je sens que celui-ci est imposé par la terreur, par la crainte de quelque chose venu de l'extérieur. Probablement ce qui a, à l'extérieur, tué toute forme de civilisation, et peut-être même de vie. Serait-ce le dernier bastion de l'humanité ?

Je me souviens alors que ce n'est qu'un rêve et que je n'ai pas à m'inquiéter de tout cela. Comme je suis très fatigué et que je sais que je n'ai que très peu dormi cette nuit, je décide de me contenter de ces images et de laisser la lucidité me quitter, afin que je puisse mieux dormir...

Le rêve a ensuite continué, mais il était plus flou et j'en ai moins de souvenirs, comme j'ai laissé volontairement la lucidité de côté...
Je sais que j'ai également fait quelques "mini" rêves lucides avant et après celui-là, mais ils ne me sont pas vraiment restés. Je me souviens seulement de quelques images de ruines médiévales envahies de lierre, sous une pluie battante, dans lesquelles des paysans faisaient la fête. En tout cas, c'était magnifique, ce curieux mélange d'atmosphère inquiétante (la pluie, les ruines...) et de gaieté...

Edit : J'ai ajouté une musique de The Witcher qui va très bien avec l'atmosphère que j'ai ressentie dans la forteresse. Un mélange de puissance écrasante, de désespoir et de vulnérabilité...

La tour des survivants et le parachutageFragment : on rêve que je suis débile !

Commentaires

  • Coriolan, le 9 avril 2011 à 11h18

    Il est terrible celui là. J'aime beaucoup le style, la progression, les descriptions de l'évolution du ressenti, la transmutation éthérée.

    N'y vois aucune mégalomanie de ma part, mais je ne peux m'empêcher de connecter ce rêve au mien du 04/04, encore une fois. C'est comme le futur possible de ce rêve là.

    "Il semble régner une sorte d'ordre strict."

    On pourrait associer certain de ses rêves et proposer un scénario de fou aux studios d'Hollywood, en intégrant la femme hystérique et l'homme aux 1000 petits accidents ;) ;) ;)

  • Nothishade, le 9 avril 2011 à 11h33

    Merci beaucoup !
    Pourtant, je ne pensais pas me souvenir de mes rêves, cette nuit (j'ai quasiment fait une nuit blanche, et j'ai du dormir une seule heure, ce matin).
    Mais c'est vrai que maintenant que j'y pense, il est possible que ce rêve aie été influencé de manière lointaine par ton rêve, surtout pour le côté "plus personne ne vit à l'extérieur, tout le monde vit groupé dans une forteresse qui les protège des dangers l'extérieur et empêche ceux qui sont à l'intérieur de sortir".

    J'ai déjà lié certains de mes rêves entre eux pour en tirer des nouvelles, peut-être qu'un jour je vous ferai parvenir ça (soit quand je les aurai publié, soit quand j'aurai renoncé à en faire quelque chose ;) ).
    La plus longue histoire tirée d'un rêve que j'aie commencé à écrire, elle fait une vingtaine de page et n'en est qu'au début.

    Si tu écris, je te conseille de te faire un petit carnet/fichier où tu notes les meilleures idées à retenir de tes rêves, ou ce qui pourrait t'inspirer. En procédant comme ça, je commence à avoir pas mal de matière ;)

  • Loni, le 9 avril 2011 à 11h40

    Effectivement, le rêve est super impressionnant, notamment ton contrôle dessus ?
    Tu as fait quelque chose en t'endormant pour arriver en rêve lucide, ou il est totalement fortuit ?

    Et la création littéraire en s'inspirant des rêves, c'est super intéressant. Va falloir que je monte une maison d'édition !

  • Nothishade, le 9 avril 2011 à 11h47

    Merci beaucoup Loni !
    En fait, j'ai vraiment fait une nuit blanche : j'ai un peu bu hier soir et je me sentais pas super bien, et du coup quand je me suis couché, j'avais chaud, je trouvais aucune position pour bien dormir, j'avais plein de choses en tête...

    Quand j'ai fini par m'endormir, il faisait déjà jour (ce devait être 6h et quelques). Et non, je sais pas, le rêve est apparu clairement et je n'étais visiblement pas assez "endormi" pour avoir un sommeil lourd, et j'ai tout de suite su que je rêvais. Comme je l'ai expliqué, je me sentais tellement fatigué, même en rêvant, que malgré une bonne lucidité, j'ai préféré "lâcher prise" pour m'endormir plus profondément (bon, ça n'a pas réussi, puisque j'ai fait d'autres rêves lucides après...). Donc pour résumer, il est bel et bien totalement fortuit ! ;)

    Ce serait une idée, de créer une maison d'édition "onirique" (si ça n'existe pas déjà).

  • Coriolan, le 9 avril 2011 à 14h15

    Je suis pour !!! la maison d'édition de Loni.

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