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Rêvé le 10 août 2012 - Nothishade avait 26 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

La chaîne de montagnes se dresse devant moi, à une hauteur vertigineuse, précisément à l'endroit où se trouve dans le monde réel un simple « parking » en terre battue, sous un grand arbre.

 

Immergé dans la piscine jusqu'aux épaules, les deux bras croisés sur le bord, ma tête reposant dessus, je ne peux m'empêcher de trouver grandiose ce changement dans le paysage devant la maison de mes grands-parents paternels. Grandiose, bien que normal.

 

A mesure que j'observe cette chaîne de montagnes oniriques, je découvre avec émerveillement de plus en plus ses détails, ma vision télescopique aidant bien. Il se trouve là-haut les ruines d'une ancienne forteresse millénaire, dont il ne subsiste désormais que quelques bâtiments en pierre brune couvertes de mousse.

 

La forteresse semblait réellement immense, car je constate que ses ruines s'étalent sur plusieurs montagnes. De larges ponts de pierre relient les bâtiments clefs de la forteresse, qui sont parfois séparés de quelques centaines de mètres.

 

La nature a toutefois repris ses droits, là-haut. Et ceux qui ont bâti cette colossale forteresse l'ont laissée à l'abandon, ses pierres envahies par cette mousse vert sombre, et les racines de petits arbres de montagnes se chargeant de les déchausser les unes après les autres au fil du temps, affaiblissant toujours un peu plus la structure restante.

 

Ma vue perçante, inhumaine, remarque deux personnes en train d'évoluer dans ce décor ancien, marchant au milieu des ruines, et escaladant parfois ce qu'il reste des structures.

 

Un homme debout près de la piscine m'explique qu'il est possible de visiter cet endroit, mais qu'il est interdit d'y évoluer de front, il est seulement autorisé de s'y déplacer en file indienne. Je me dis que c'est logique, car certains passages sont sans doute escarpés... mais cela ne me semble pas justifié pour tous les lieux de la forteresse, car je ne vois par exemple aucune difficulté de marcher à vingt de front sur les anciens ponts. Ils sont tellement larges...

 

Un peu à la traîne, je comprends que l'homme qui me parle n'est autre que le gardien des ruines. Je lui demande donc de quand datent ces édifices. Il me répond : « de trente ». Aussi étrange que cela puisse paraître, je comprends « trente » comme « mille neuf cent trente » et je me dis : « de trente seulement, elles auraient donc seulement soixante dix ans ? »... Pas possible. Je commence à réfléchir... Et si c'était réellement de trente...

 

Je me réveille.

 

La date de ce rêve est approximative.

Le bungalow 3 : Prise de lucidité et changement de décorLa danse des épéistes

Commentaires

  • Loni, le 20 décembre 2012 à 16h07

    Ravi de te revoir parmi nous, Nothi ! J'aime beaucoup ta description de la forteresse.

  • Nothishade, le 20 décembre 2012 à 19h55

    Et ravi d'être de retour !
    Merci, j'essaye de décrire le plus justement ce que je voyais, mais je ne suis que moyennement content de moi. Je crois que ces quelques mois passés sans noter régulièrement mes rêves ont un peu rouillé mon écriture.

  • Loni, le 21 décembre 2012 à 10h01

    C'est un peu mon cas aussi : j'ai un grand déficit de sommeil en ce moment, et j'ai beaucoup du mal à me souvenir de mes rêves.

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