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L'improbable examen

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< janvier 2011 >

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Je suis dans une très grande salle de classe, avec une cinquantaine d'autres élèves. Je suis le plus vieil élève présent. Nous sommes tous assis à des petites tables d'une seule personne, et je comprends assez vite que nous sommes en examen. Le prof qui nous surveille est Mr G., un prof d'histoire-géo qui travaillait à mon lycée, mais que je n'ai jamais eu. Je regarde le sujet, c'est de l'Histoire, mais je ne comprends rien. On dirait même que c'est mélangé avec de la SVT. Je commence à stresser avant de me rappeler que j'ai déjà mon bac, et que je suis juste ici pour le « plaisir » (?). Je pousse alors mon stylo, ma trousse, et ma feuille d'examen avec dédain au bord de la table. Je me sens tout à coup extrêmement fier d'être le plus ancien ici et de ne pas avoir à obéir aux consignes stupides de cet examen, au contraire de tous ces lycéens affolés qui doivent travailler dur pour rendre leur copie.

Le prof me regarde et me dit que « un vrai sage essaierait d'emmagasiner encore plus de savoir et ne se laisserait pas aller comme ça  à la facilité». Mais j'en ai rien à faire, et je lui réponds que je suis déjà en formation pour devenir prof à mon tour, mais que ma formation porte sur de vraies techniques d'enseignement visant des résultats concrets, pas comme tout ce foutoir qu'il enseigne à ses élèves. Je ne me sens plus péter,, visiblement. Lui, visiblement agacé, me répond que je devrais me taire parce que les autres n'ont pas la chance d'avoir déjà leur diplôme. Mais je m'en fiche, tout cela me semble tellement stupide...

Tout ça vient d'une discussion que j'ai eue avec ma mère, la veille. Elle disait ne pas avoir son bac, et je lui répondais que ce n'était pas trop tard pour le passer. Que plein de « vieux » le faisaient, parfois même à un âge très avancé.
Je pense que ma petite sœur a été mon autre inspiration pour ce rêve, car elle n'arrivait pas à comprendre un de ses devoirs d'Histoire.