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L'espion et la réplicante

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< novembre 2010 >

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Je suis une fois de plus une sorte d'espion. Mon supérieur hiérarchique m'a demandé d'espionner des représentants de plusieurs corporations qui devaient se rencontrer dans un parc, la nuit venue. Le parc lui-même est immense et organisé avec une harmonie symétrique : un sol de dalles blanches, des bancs, des massifs végétaux parfaitement agencés.

(Je me souviens à peine du passage où je les ai espionnés. Je me rappelle juste me déplacer silencieusement jusqu'au lieu de rendez-vous des représentants, dans la nuit noire, puis m'être caché derrière les plantes du jardin au moment où ils se sont parlés.)

Je retourne à l'hôtel et je regagne ma suite. Celle-ci se situe au dernier étage de l'hôtel. Il y a un grand hall « zen » avec des bancs, des bassins et des arbustes. Le plafond est une verrière, et depuis le hall on peut voir le ciel nocturne. Ma chambre se situe dans une des pièces du fond du hall. Je me rends compte, je ne sais pas comment, que je viens d'être trahi par mon supérieur direct, qui veut maintenant se débarrasser de moi. Je crois que ça implique un projecteur holographique dans ma chambre, sur lequel j'aurais capté une transmission qui ne m'était pas destinée.

Directement après m'en être rendu compte, je suis attaqué par deux agents dans ma suite. Je ne me souviens plus de comment, mais je sais que je finis par les abattre.

Après cela, je me déguise pour réserver une autre chambre auprès de la réception (je pense que je devais avoir besoin de rester à cet hôtel, pour une raison ou pour une autre). Je continue ensuite ma mission (mais je ne me souviens plus en quoi elle consistait).

Plus tard, je reviens à ma nouvelle suite, qui se situe au même étage, mais à gauche du hall, depuis l'ascenseur. Dans l'appartement1, il y a un salon avec une table basse sur laquelle est posée un petit ventilateur, un vieux canapé à l'air confortable et une petite bibliothèque métallique. Cela fait seulement quelques dizaines de secondes que je suis à l'intérieur quand je suis attaqué, par une femme cette fois. L'influence « Blade Runner » doit se renforcer à ce moment-là, parce qu'inexplicablement je comprends qu'elle est une « réplicante »2 à laquelle on a donné l'ordre de me tuer. Si elle ne le fait pas, ses supérieurs la désactiveront ou la feront s'auto-détruire à l'aide d'un coupe-circuit3. Je tente de lui tirer dessus avec mon pistolet, mais celui-ci semble avoir été déchargé par mon assaillante avant son assaut. Pendant qu'elle me tire dessus avec son pistolet silencieux, je  suis à couvert derrière le canapé, et je réfléchis : je me dit que ce serait dommage de l'éliminer alors qu'elle est contrainte de me tuer, qu'elle n'a pas d'autre choix si elle veut vivre. A court de munitions, elle  saute par dessus le canapé et m'attaque ensuite au corps à corps. Décidé à ne pas la tuer, je choisis de « simplement » l'assommer avec un gros fragment de mur, décollé lors de la fusillade, sur lequel j'ai mis la main durant notre combat au corps à corps.

Une fois qu'elle est assommée, je passe du salon "à la blade-runner" à la pièce directement sur la gauche en partant de l'entrée. C'est une sorte de salle secrète avec un énorme ordinateur de type militaire, que je suis censé utiliser pour mes missions. J'essaye de contacter un ami informaticien (Personnage de rêve) par un réseau sécurisé, pour lui demander comment déprogrammer le « coupe-circuit » de l'androïde. Mais peu de temps après, je me réveille.

Ci-joint, la théorie Deus Ex très bien résumée.

L'un de mes rêves préférés de 2010, sans aucun doute.
Quel dommage, la fin !
L'androïde était vraiment très, très belle, elle ressemblait à un mix entre la fille au cheveux bleus de Bilal et Anna Navarre dans Deus Ex. J'avais vraiment envie de la sauver du coupe-circuit et de la protéger.
Sinon, l'atmosphère de ce rêve était carrément géniale, et fortement influencée par mes parties de Deus Ex (un des rares jeux dont le scénario et l'ambiance, cultes soit dit en passant, se rapprochent plus d'un grand roman de science-fiction, que d'une énième grosse production hollywoodienne).

• [1]L'intérieur de la nouvelle suite d'hôtel ressemble vaguement à l'appartement de McCoy, le héros de Blade Runner (le jeu), mais en plus harmonieux et plus « SF ». L'atmosphère est bleutée et enfumée, comme dans le film de Ridley Scott.
• [2]Elle ressemble à un mix entre Anna Navarre, dans Deus Ex, et Jill Bioskop, la femme aux cheveux bleus de Bilal.
• [3]c'est la pression qui s'exerce sur certains personnages de Deus Ex