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Rêvé le 24 décembre 2011 - Nothishade avait 25 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Je flotte comme un esprit, au milieu d'une version alternative de ma ville natale. Tout y est plus grand, plus sombre, plus menaçant, mais aussi plus élégant et plus beau. Je sais dès le départ que je suis en train de rêver car j'ai conservé ma lucidité et vu la transition, le noir onirique entre le précédent rêve et celui-ci. J'attends que le décor se stabilise en me répétant "je me laisse aller", car je sais que le laisser-aller et le lâcher-prise constituent pour moi un bon moyen de stabiliser mes rêves lucides.

Je suis dans un endroit où serait censé se trouver le quartier dans lequel habitaient mes parents avant ma naissance, et duquel ils ont déménagé juste après celle-ci. Mais ce quartier ne s'y trouve pas, ou du moins, pas sous la même forme. A la place d'y avoir les petits immeubles cubiques aux fenêtres rondes que je connais, il s'y trouve d'immenses ruines de bâtiments de pierres et de bois, sombres et gothiques, aux hautes fenêtres se terminant par des arches pointues.

Je me concentre pour essayer de "matérialiser" mon corps et pouvoir me promener à ma guise, et cesser mon errance aléatoire d'esprit intangible. J'y parviens, et je tombe sur un chemin de terre, depuis la petite hauteur à laquelle je flottais. Je me tourne, lentement pour ne pas destabiliser le rêve, afin de revenir sur mes pas et d'explorer le quartier où se trouvent ces bâtiments en ruines. Je me mets à marcher, puis courir vers l'endroit.

Une musique magnifique, faite de choeurs féminins, commence à se faire entendre.

En bas de l'une des plus grandes constructions – et l'une des mieux conservées – je trouve une  souche sur laquelle est posé, ouvert, un carnet relié de cuir marron. Je regarde l'intérieur de sa couverture : il s'y trouve de belles images religieuses, des saints et des anges comme ceux peints dans les édifices religieux de la Renaissance.

Je reprends les pages auxquelles le carnet était ouvert et j'examine ce qui y est écrit. Il y a un message écrit à la main, à l'intérieur. Sur la page de gauche, il est écrit que je dois "retrouver le professeur ..." pour "commencer la phase deux...". J'arrive à déchiffrer d'autre chose, mais il m'est très difficile de le lire, car cela demande beaucoup de concentration, et je n'arriverai finalement pas à me souvenir ce qui était écrit d'autre. Sur la page de droite, il y a comme un code commençant par les caractères "JQ-111-...-..." (je me rappelle de ces caractères très, très clairement). Il est possible que les nombres 48 et 283 aient également été présents là où j'ai laissé des pointillés, mais je ne me souviens pas assez clairement d'eux pour en être sûr. Les deux lettres sont faciles à retenir car elles me font penser à "JacQues", et je mémorise le 111 car cela me fait penser à l'un des nombres des anges.

La musique augmente en intensité. Elle est tellement belle que je me mets à pleurer. Je sais que c'est la puissance de la musique onirique, à laquelle je suis particulièrement sensible. Plutôt que de continuer à lire le journal, je me concentre afin de mémoriser la mélodie. Cette fois, je la transcrirai !

Le rêve commence à se troubler, à s'obscurcir... puis je me réveille, en pleine forme, la mélodie encore en tête ! Je vais au piano pour trouver les notes, et je la transcris.

La créature des profondeurs – 2 – Dans le labyrinthe, à la recherche du monstreResistance

Commentaires

  • Loni, le 27 janvier 2012 à 13h40

    Ca fait plaisir de te revoir, Nothishade !
    Je serais très curieux d'entendre ta transcription de musique. C'est resté comparablement beau ?

  • Nothishade, le 30 janvier 2012 à 12h18

    Coucou !
    Oui, ça fait un bail que je ne suis pas venu sur le site (enfin, par rapport à ce que je viens d'habitude, hé ! hé !), mais j'ai commencé beaucoup de choses chronophages en ce moment, dont un projet important, du coup j'ai un peu moins de temps pour les rêves (en fait, je me souviens moins de mes rêves depuis un mois).
    Alors pour la musique, je l'ai retranscrite le matin même donc, mais je ne l'ai pas rejouée depuis. Il faudrait que j'essaye. "Comparablement beau", je ne saurais pas dire sachant que :
    - dans mon rêves c'était des chœurs féminins aux voix cristallines et que quand je l'ai jouée, c'était au piano, et je ne suis pas très bon à cet instrument hé ! hé !
    - dans les rêves, mes sentiments sont souvent "à nu", purs et exacerbés, et il en va de même pour ma perception de la beauté.
    J'essaierai de la rejouer quand j'aurai le temps, et je te dirai ça.

  • Loni, le 30 janvier 2012 à 13h48

    Pas de souci, dis-moi quand tu te la seras rejouée.

    Pour la fréquence de tes venues et de tes rêves, ne t'inquiètes surtout pas pour ça non plus !

  • MagicEtincelle, le 30 janvier 2012 à 14h37

    Alalala mais c'est dingue, presque à chaque fois je suis sciée par lambiance de tes reves. ca serait trop cool de les voir au cinéma hé hé
    et puis franchement c'est impressionnant conment tu te souviens des details comme le code secret là

  • Nothishade, le 19 février 2012 à 21h49

    Merci MagicEtincelle ! En fait, j'ai réalisé que je me souvenais beaucoup plus des détails des rêves lucides dont je me réveille "doucement", avec un retour progressif à la réalité.
    Je vois que vous avez mis plein de nouveaux rêves, vous deux, un de ces jours je prendrai le temps de les lire !

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