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Rêvé le 11 février 2013 - Nothishade avait 26 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

Je me suis réveillé du rêve précédent entre temps, mais je me suis directement rendormi, et j'ai donc pu rêver la suite.

Pas d'invitation d'ami à l'autre bout du monde, j'ai donc fini par me contenter de prendre le bus pour rentrer chez moi. Évidemment, j'ai dû me planter de bus, ou m'endormir et rater l'arrêt, car je me retrouve bien dans ma ville, mais dans une partie du centre-ville que je ne connais absolument pas12.

 

Je décide de marcher un peu dans les rues. Il me semble en reconnaître quelques unes, mais c'est comme si elles avaient changé... comme si le monde avait avancé de plusieurs dizaines d'années, et que je me retrouvais dans le futur. Je me dis simplement que la mairie a dû lancer un tas de travaux, depuis le temps que je ne suis pas venu.

 

L'un des quartiers me fait penser à un mélange entre une mégalopole asiatique et une version futuriste d'une ville arabe : des maisons les unes sur les autres, des enseignes au néon, mais des décorations plutôt orientales qu'asiatiques, et des bâtiments ayant copié ces formes et ces couleurs caractéristiques des maisons du Moyen-Orient.

 

Je me retrouve à errer dans un véritable dédale de ruelles et d'escaliers ne faisant qu'esquisser vaguement une séparation entre chaque bâtiment. En me perdant dans ce labyrinthe, je passe même à l'intérieur de certaines habitations sans que cela semble gêner le moins du monde leurs occupants, qui continuent à vaquer à leurs occupations sans se soucier de moi, certains me disant même bonjour et engageant la conversation avec moi. Malgré cette ambiance optimiste, je sens une certaine mélancolie me gagner... Je n'ai pas envie de rester ici, dans cette ville. Je veux partir.

 

Après avoir quitté le quartier oriental, je me retrouve à proximité des anciennes supérettes du centre-ville, qui ont apparemment été rasées pour permettre la construction de quelque chose de bien plus grand... Il se trouve ici désormais un immense bâtiment s'élançant vers le ciel. Un véritable gratte-ciel blanc et ocre. Un grand ascenseur extérieur, autour duquel s'enroule un escalier de métal peint en blanc monte en suivant l'un des côtés du bâtiment. Plutôt que d'entrer dans le bâtiment ou de prendre l'ascenseur, je choisis d'emprunter cet escalier, curieux de savoir ce qui se trouve en haut.

 

L'escalier monte vraiment haut avant de parvenir à un premier palier : une plate-forme blanche située au niveau du toit de la plupart des plus hauts immeubles des alentours. Je décide de continuer mon ascension. Je croise plusieurs personnes dans les escaliers, et je passe encore une plate-forme de ce genre, mais je choisis de ne pas m'arrêter pour regarder, car j'imagine que le paysage sera encore plus impressionnant au niveau de la suivante.

 

Arrivé à la troisième plate-forme, je ne peux m'empêcher de contempler le paysage. Nous sommes maintenant à peut-être cent ou deux cents mètres au dessus du reste de la ville. Je peux contempler la mer et la baie au sud. De là où je suis, les immeubles de dix ou quinze étages, jadis les constructions les plus hautes de Goat's Harbour me semblent maintenant minuscules. Dire que les escaliers et la tour à laquelle ils sont attenants continuent de monter, où donc... Alors que j'amorce cette réflexion une ombre vient obscurcir le ciel, alors qu'un rugissement sourd, profond, démentiel et un puissant souffle d'air chaud viennent faire trembler la structure de métal de ce pilier d'escaliers et de plate-formes, qui me semble d'un coup bien fragile. Je lève les yeux et je comprends alors où mènent ces escaliers... et ce qu'est réellement cette tour.

 

Ils ont construit, ici, un PUTAIN de spatioport !

 

 

Départ soudainLa tempête

Commentaires

  • Loni, le 13 février 2013 à 14h27

    La mélancolie du milieu de rêve a bien disparu, à ce qu'il semble ;)
    Sinon attention, tu as laissé le nom de la ville "en clair".

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