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MagicEtincelle34 ans

< janvier 2010 >

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Attention, énorme pavé qui arrive ^^

Je me trouve dans un long couloir aux parois rondes, comme un grand conduit blanc immaculé, en métal futuriste. J'y suis entrée par une trappe coulissante indétectable. Je sais que "mes supérieurs" veulent que je fouille en secret cet endroit pour découvrir un objet de la plus haute importance. Je ne sais rien de cet objet, ni sa taille ni à quoi il ressemble. Ça peut être un coffre, une lettre, une puce électronique, une ampoule contenant quelque substance chimique d’importance majeure et potentiellement dangereuse ou bien même une personne. Je sais juste que je le reconnaitrai quand je le verrai et que je suis comme "programmée" pour ça. Mes supérieurs ne veulent pas m'en dire plus pour des raisons de confidentialité et je sens au fond de moi que si je sais de quoi il s'agit je serai moins efficace. Mes supérieurs ont un nom de code bizarre, genre les Renards ou les Instructeurs. C'est une mission genre agent secret. Je suis habillée en ranger futuriste, avec une combinaison genre caoutchouc moulant et renforcée aux articulations, un peu comme Tom Cruise dans Mission Impossible. Il y a d'autres personnes en mission avec moi mais elles ne sont pas à mes côtés. Je sais qu'il faut que je reste en contact avec elles (avec une espèce de micro ou je ne sais quoi) et qu'il y a de forte chance de les croiser (ce qui serait même un avantage).

Je regarde ma montre d'interface, qui me donne le plan du bâtiment et plein d'autres infos. Je visualise où je suis et je me dirige en fonction. Je ne sais pas où est caché l'objet mais bizarrement je sais pertinemment où il faut aller et où il ne faut pas aller. Je continue dans le couloir et j'arrive à plusieurs embranchements. A mesure que j'avance c'est de moins en moins accueillant. Les tunnels deviennent en béton avec des coulures d'humidités sur les parois et il y a de quoi s'y perdre. J'ai toujours les yeux collés sur la montre-plan. Les couloirs sont de plus en plus petits. A la fin j'ai peur de ne pas pouvoir m'y glisser. C'est assez flou mais je crois qu'une ou deux personnes de "mon équipe" me contactent pour me donner des instructions ou des infos sur leur déplacement, les "ennemis" et la localisation de l'objet. Je crois même qu'il y a l'un d'eux qui me retrouve et m'accompgne sur un bout de chemin dans les conduits étroits. Dans les couloirs il y a aussi pas mal de pièges qui me donnent du fil à retordent, comme des faisceaux lasers, des alarmes de détection, des déplacements dans le noir complet, des mécanismes à enclencher pour progresser etc. 1. J'ai plein de gadgets à ma disposition et je les utilise. 

A un moment j’arrive à un ascenseur.  Une lampe éclaire d’un bleu électrique les portes de métal. J’ai l’impression de retourner dans le monde réel après cette escapade dans ce labyrinthe sombre qui semble dater de plusieurs siècles 2.  L’ascenseur ouvre ses portes s’il détecte la présence d’un individu et dans ma tête c’est un système « classique ». Je sais que si je m’approche il va déclencher l’alarme anti-étrangers. Mes supérieurs ne m’ont donné aucune indication sur comment passer mais je sais qu’ils ne tarderont pas à le faire lorsque je leur aurai envoyé le signal. Le signal n’est jamais le même. La nature de celui-ci ne m’a pas été communiquée non plus mais par instinct je ressens que je dois activer le changement de morphologie de ma combinaison pour les prévenir de ma situation. Il a suffi que je pense au signal pour que cette idée s’impose comme une certitude dans ma tête. Je ne me l’explique pas mais à peine ai-je réglé ma combinaison pour prendre l’apparence d’un autre, un homme il me semble, que les portes s’ouvrent et une femme me fait signe d’entrer. Bien qu’elle se soit déguisée de la même manière que moi je ne doute pas une seconde qu’elle soit un agent de ma mission aussi : sa façon d’être et sa simple présence à ce moment précis ne laisse aucun doute.

Une fois les portes refermées, nous savons tous les deux que nous disposons d’à peine dix secondes pour communiquer nos informations avant d’atteindre notre destination. Elle se lance directement en m’interpellant par un numéro d’agent 3 et me donne rendez-vous à la fontaine. Il faut traverser tout droit le hall où nous arriverons : elle sera au centre de la salle suivante.  Elle ne m’accompagnera pas, elle prendra un autre itinéraire mais je dois faire vite et ne rien tenter auquel cas on se ferait repérer. En vérité une chose m’a intrigué dans son discours mais je savais que je ne devais pas intervenir car notre temps était compté : mon numéro d’agent. Un coup d’œil rapide à ma montre d’interface m’indique qu’en effet, aujourd’hui, je suis bien cet agent-là. Avant qu’elle ne le dise j’ignorais complétement que c’était ainsi qu’on me désignait mais à partir du moment où elle l’a prononcé, je n’ai pas eu l’ombre d’un doute sur mon identité. 

La salle sur laquelle débouche notre ascendeur est très large et sur trois étages, de la  dimension du hall d’un grand centre commercial. Le sol est en métal lisse ou d’un blanc brillant. Les murs sont tapissés d’écrans géants transmettant des milliers d’informations utiles aux employés ou simplement diffusants de la publicité entrecoupée par l’image du drapeau du lieu. Certains écrans coulissent même des murs de temps en temps, apportant des indications complémentaires. L’endroit grouille d’un monde qui marche d’un pas décidé ou qui scrute avec attention les écrans en communicant leurs notes à leur ordinateur portable. Je me rends comtpe aussi que la nature du signal (le changement d'apparence) avait été pensé spécialement par mes supérieurs pour que je puisse me fondre dans la foule dès la sortie de l'ascenceur. L’espace au-dessus de nos têtes est zébré par des plateformes de transport amenant leur voyageur d’un bout à l’autre du hall, sur des bouts de passerelles à différents étages. 

Je vois l’autre agent se diriger vers une plateforme de transport, afin d’atteindre quelque lieu de sa mission. Je reporte mon attention sur ma destination : en face de moi, à l’autre extrémité du hall, une grande ouverture arquée donne sur une salle aux dimensions apparemment aussi imposantes et dans les mêmes tons que le hall. Je me mêle à la foule et traverse la place en jetant des regards aux scanners de détection d’identité qui parcourent le hall. Heureusement, la technologie des gadgets dont je suis équipée me rend leurs lasers visibles et je les évite facilement. Cependant je sais que je dois redouter les écrans et qu’ils peuvent diffuser quelque chose 4 qui rendra la foule méfiante vis-à-vis de moi et donc propice à me démasquer. Je dois aussi éviter à tout prix de leur parler. J'essaie de passer inaperçue en me comportant comme eux : la tête rivée sur les écrans d’informations, ignorant plus ou moins le reste. Je dois avoir l'air bêta pour me fondre dans la masse et j'ai du mal. A un moment je soupsonne qu'un homme style businessman avec attaché-case m'a reconnue car il me fixe bizarrement mais finalement se désintéresse de moi.

J’atteins la grande arche et je peux découvrir la salle de la fontaine devant moi. Le lieu est immense mais contrairement à précédemment il n’est pas très large. Il est en revanche très haut : au moins six niveaux donnent dessus. La pièce est ronde et l’on voit les balustrades en verre des différents étages qui entourent une fontaine gigantesque. Les jets de celle-ci montent presque jusqu’au plafond. L’accès au bassin de la fontaine, qui semble très profond, est bien évidemment impossible : un champ magnétique, invisible sans mes gadgets pour le détecter, l’encercle. Inutile de forcer le passage, je dois attendre l’intervention de l’autre agent. J’en profite donc pour observer les personnes qui circulent. C’est avec stupeur que je remarque que deux ou trois agents de ma missions sont présents aussi, faisant semblant d’être occupés comme les autres employés. Chacun d’entre eux m’adresse d’ailleurs un léger signe entendu, indétectable pour des étrangers : il suffit souvent d’un regard bref mais que nous avons été entrainés à reconnaître. J’aperçois alors l’agent d’avant se pencher à la balustrade trois étages au-dessus de moi. Elle a changé d’apparence mais je ne doute pas une seconde que ce soit elle.  Elle a environ 16-17 ans avec des cheveux roux et à partir de moment c’est une très bonne amie 5.Elle me regarde avec insistance puis fixe le fond du bassin. Le champ magnétique disparait et je comprends que je dois faire le grand plongeon.

Le bassin se vide comme une chasse d’eau et je glisse dans le toboggan.  Je débouche  à quatre pattes dans une salle qui ressemble à un grand puits. Il y a de l’eau très profonde. Au milieu du puits il y a une grande colonne relié aux différentes entrées pratiquées dans les parois par des passerelles en grillages. Je sais que je vais bientôt atteindre mon but et que cette salle est la dernière. Il faut que j’aille au centre, au niveau de la colonne. Je commence à inspecter autour et je vois le chef de ma mission sur une passerelle un peu plus haut. C’est un grand black chauve et baraqué genre  Morpheus dans Matrix.  Il est inquiet et me dit qu’un membre important de notre équipe est tombé. Je sais très bien de qui il s’agit et je me dis qu’on est bien dans la  m… . J'ai un pincement au coeur car apparement c'était un très bon ami. Des soldats débouchent alors des différentes entrées avec des membres de mon équipe. Ils se battent sur les grilles tout autour. Il n’y a pas mon amie la rouquine, je comprends qu’elle s’est fait prendre aussi. Je me demande comment atteindre la colonne centrale dans ces conditions puis je réalise qu’en fait je dois m’y rendre mais sous l’eau ! Je profite du chaos ambiant pour sauter dans l’eau avant que l’on ne m’arrête

Des lumières sur les parois éclairent sous l’eau et disparaissent dans les profondeurs.  Ma destination est très probablement au fond. Je m’enfonce de plus en plus, le bassin semble sans fin. Il me faut au moins dix minutes pour atteindre mon but. Sur le sol il n’y a rien, je tourne dans tous les sens dans l’espoir d’apercevoir un indice. Et puis, alors que je commence à perdre espoir, quelque chose s’allume au fond et je m’aperçois que les lumières qui viennent d’apparaitre forment en fait des chiffres. Je sais que c’est ce que je cherche. Je touche enfin au terme de ma mission ! J’appose mes mains sur les voyants et une trappe s’ouvre à cet endroit. L’eau n’y pénètre pas.  Je m’y glisse et arrive dans une salle toute blanche, ronde comme une boule. Enfin, on ne peut pas vraiment appeler ça une salle, c’est juste assez grand pour que je tienne debout et en tendant les bras je touche tous les côtés. Une sonnerie retentit alors. Je pense que c’est une bombe puis je réalise que la sonnerie est étrangement familière. On dirait… un réveil ! Je comprends que c’est un rêve et je me réveille.

Sur le coup j’ai vraiment eu la rage car, quelques minutes de plus et j’avais le fin mot de l’histoire ^^

J'avais adapté ce rêve en histoire c'est pourquoi j'avais des notes et que les détails sont si nombreux :)

• [1]je ne me souviens pas bien de tout ce passage, juste que c'est assez long et qu'il y a plein d'embuches
• [2]je suis persuadée d'être dans les années 2200 et des bananes
• [3]comme 007 mais c’est autre chiffre
• [4]???
• [5]plus tôt dans le rêve je la considérais comme une étrangère