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Rêvé le 16 janvier 2012 - MagicEtincelle avait 22 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Je suis dans un champ, en pleine campagne. C’est au milieu d’une vallée  au pied d’une grande montagne, escarpée avec très peu d’arbres : la roche grise est apparente. Je suis la nounou d’un petit garçon blond de 3 ans environ. Il est particulièrement éveillé et intelligent pour son âge : il a des discussions qui sont celles d’un adulte et avec une diction parfaite.  Il y a une sorte d’étang asséché dans le champ et il y a un petit chaton blanc qui joue dedans. Il est très sauvage et agressif. Ce chaton est connu de tous dans les environs comme étant un chat très bizarre qui ne pourra jamais être apprivoisé et qui ne se laisse jamais approcher.  Pourtant le petit garçon s’approche du fossé et commence à parler au chat. Il lui murmure des choses que je n’entends pas car je suis quelques mètre plus loin, allongée au soleil, et surveillant la scène à distance. Le petit garçon a des gestes lents et étranges, comme une espèce de chorégraphie que l’animal pourrait interpréter. Je sens qu’il se passe quelque chose de spécial entre eux deux.  Le petit garçon avance alors dans le trou. Je me lève pour voir ce qui se passe et je le voir assis au fond avec le matou blanc autour du cou qui ronronne de plaisir. Le chaton s’entortille entre ses bras et le petit garçon semble tout heureux. Je me demande comment une telle chose a pu se passer et je reste bouche bée devant ce miracle. Le petit garçon me jette un coup d’œil et me sourit comme pour me faire comprendre qu’il connait bien plus de choses encore qu’il n’y paraissait.

Je ne me souviens plus ce qui se passe dans l’immédiat mais je sais que peu de temps après des amis débarquent et m’emmènent avec eux visiter le parc aquatique qui est construit dans la montagne. Dehors, en bas de la montagne, il y a des trous dans la roche, comme des entrées de grottes qui mènent aux différentes « attractions » du parc. Ces attractions ne sont accessibles que par l’extérieur car c’est un véritable labyrinthe à l’intérieur et seuls les employés usent les dédales de ces tunnels pour se rendre d’une attraction à l’autre. Et encore : une légende dit que les employés ne sont formés que pour s’orienter dans une certaine partie des tunnels. En gros, un secteur leur est dévolu et ils ne doivent pas essayer d’aller plus loin car ils s’y perdraient. Ce qui fait qu’ils ne connaissent pas l’étendue totale des galeries ni le nombre de personnes  qui y travaillent en tout.

Nous entrons par un des trous, une bouée immense sous le bras et nous suivons le tunnel qui zigzague. Il y a du carrelage sur les murs et une lumière bleuté qui donne l’impression que nous somme sous l’eau. Il y a de nombreux embranchements et à chaque, il y a un petit comptoir avec un employé qui nous indique quel chemin suivre. Nous arrivons enfin au départ de l’attraction. Nous sommes les seuls et on s’assoie sur nos grosses bouées dans le pédiluve. La fille qui travaille là nous pousse pour que nous glissions dans le tunnel. Elle nous dit de bien refaire tout le tour par les galeries si on veut refaire un tour : inutile d’essayer de remonter la descente à l’envers, c’est humainement impossible. Arrivée en bas je me demande pourquoi elle nous a dit ça et j’essaye de remonter la pente à pied, puisqu’elle est très douce et l’eau ne m’arrive qu’aux chevilles. Mais il y a comme une force magique qui m’empêche de continuer et je vois dans les profondeurs du tunnel qu’il y a plein d’embranchements de partout, que je n’avais pas remarqués à la descente. Donc même si j’arrive à remonter, je ne retrouverai jamais mon chemin.

J’en parle avec mes amis et nous statuons que cet endroit est magique. A ce moment c’est comme si ça avait toujours été le cas et qu’il était « dirigé » par un puissant magicien qui protégeait son entrée et qui y faisait travailler l’équivalent d’une ville. D’ailleurs, au fond ce des galeries, ses employés y logent et ne sortent jamais. Leur vie est un pur mystère.

A ce moment je deviens spectatrice du rêve et je pénètre au fin fond des galeries pour y voir la vie qu’il y a. Les salles ne ressemblent des fois plus du tout à des salles souterraines. Il y en a même une qui ressemble à l’intérieur d’une immense cathédrale et des enfants, de 7 à 10ans je dirais circulent sur les poutres, les escaliers en colimasson et toutes les sortes de structures que peut offrir la salle.  Ils ont tous une espèce de couronne avec un liseré rouge1. Ils vaquent à leurs occupations. Ils sont plus ou moins esclaves ici. J’en vois qui portent des draps pour aller faire je ne sais quel lit. Cependant, ce lieu est reconnu pour renfermer des savoirs immenses et c’est un rêve pour les personnes de l’extérieur d’y pénétrer et d’avoir la même vie que ces enfants pour une journée. Apparemment tous les enfants qui travaillent là sont des surdoués ou je ne sais quoi. Bref ils ont quelque chose de particulier en plus des autres, ce qui fait qu’on les envie.  Les enfants-employés sont répartis dans le labyrinthe par tranche d’âge, ce qui fait qu’il y a probablement des ados et des adultes ailleurs mais dans des endroits inexplorés et inconnus. Néanmoins ils tous sont prisonniers du labyrinthe sous la montagne et ne peuvent en sortir. Comme par magie ils y sont enfermés et condamnés à y passer leur vie.

Je suis de retour dans le champ. Des années semblent avoir passées et quelqu’un me dit qu’un miracle s’est produit : un gamin blond de même pas dix ans a réussi à pénétrer dans le château-prison-labyrinthe sous la montagne et se faire passer pour un employé.  On dit son nom et je réalise que c’est le petit garçon de 3 ans super intelligent qui avait amadoué le chat. Les autres avec moi disent qu’il est à présent connu comme le pus grand magicien de tous les temps car il a réussi à briser les sorts qui protègent le labyrinthe2. Il paraîtrait même qu’il connait le labyrinthe comme sa poche. Au fond de moi je ne suis pas si surprise car j’ai toujours su que l’enfant était spécial : il était trop mûr pour son âge pour que ça ne soit qu’un simple hasard : ça ne pouvait être que de la magie.

Je raconte aux gens autour de moi le miracle du chat sauvage que le gamin, des années avant avait réussi à réaliser. Ils sont encore plus étonnés qu’avant et sont à présent encore plus sûrs que ce garçon est un génie de la magie.

Je redeviens spectatrice du rêve.  Je vois le garçon blond qui doit avoir 8 ans dans le labyrinthe. Il a une couronne rouge des employés sur la tête. Il marche à côté d’un autre garçon de son âge, lui aussi employé. Puis ils se séparent. Le petit magicien se retrouve seul. Il regarde autour de lui pour être sûr qu’il est seul et se rend invisible. Il réapparait dans une salle sombre, roche apparente. Il y a un bassin d’eau au milieu. Un petit garçon-employé arrive par un tunnel. Mais bizarrement sa couronne a un liseré vert. Quand il aperçoit le petit magicien et sa couronne rouge il est tout désorienté : c’est la première fois qu’il voit un employé avec une couronne de cette couleur. Ils discutent tous les 2 et j’apprends que le gamin blond magicien a en fait percé un des grands secrets du labyrinthe : en plus d’avoir des secteurs attribués, les employés ne peuvent voir que ceux qui portent une couronne de leur couleur. Le garçon blond a réussi à créer un sort pour que les verts le voient aussi (il est rouge). Il emmène son nouvel ami dans grande salle rectangulaire et très haute où des poulies sont actionnées dans tous les sens. Il y des sortes d’échafaudages le long des parois qui mènent à différents trous pratiqués dans les galeries. Là il y a des enfants employés, reconnaissables à leur petite couronne. Mais cette fois ci les couronnes qu’ils portent sont rouges et vertes. Le garçon magicien demande au garçon vert de continuer à regarder : d’autres enfants apparaissent alors comme par magie : ils portent des couronnes bleue et jaune. La salle est en fait bondée de monde. Lorsqu’ils se rendent compte qu’ils peuvent voir des gens qu’ils pensaient ne même pas exister, tous les enfant s’arrêtent de travailler et s’extasient devant ce miracle. Ils se dirigent les uns vers les autres et commencent à faire connaissance.

 

Rien à voir mais je tiens à expliquer pourquoi je n’ai pas posté de rêves ces derniers temps : je suis en recherche d’appart et en pleine période d’examens donc je n’ai pas trop de temps à consacrer à autre chose. J’ai donc préféré privilégier ma famille et mes amis plutôt que de rédiger mes rêves. J’en ai fait une dizaine qui n’était pas mal durant ce mois-ci mais comme je ne les ai pas notés je crois qu’ils sont oubliés à jamais… :S

[Fragments] Le nouveau Fort BoyardL'épreuve Voltaire

Commentaires

  • Loni, le 16 janvier 2012 à 18h01

    J'aime beaucoup, j'ai l'impression qu'il est encore plus détaillé que tes rêves habituels !
    Notamment la partie avec le "toboggan", où tu commences à te dire "Je ne peux pas remonter à cause de la magie", et ou finalement ton esprit logique reprend le dessus et invente les autres galeries qui se rejoignent.
    La fin, qui explique les couronnes et la signification des liserés, est excellente elle aussi ! Comme quoi, dans tes rêves comme dans les films, aucun détail n'est insignifiant !

    Et pour finir, ne t'inquiètes pas pour tes absences : quoi qu'il arrive, je serai toujours ravi de te voir revenir ;)

  • MagicEtincelle, le 16 janvier 2012 à 19h00

    Plus détaillé, je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression qu'il est plus net dans ma tête que d'autres rêves mais je l'ai peut être mieux rédigé ^^
    C'est vrai que les galeries multiples font plus rationnelles que le champ de force magique mais ceci dit, ça reste "logique" puisque dans la suite il n'a pas mal de magie aussi :)
    Je ne l'ai pas précisé mais, sur le coup, l’histoire des couronnes de couleurs m'ont fait pensé aux couleurs des 4 maisons de Poudlard dans Harry Potter. Ce qui est assez cohérent avec l'ambiance sorcier/magicien ^^ M'enfin la ressemblance s'arrête là :)

  • Loni, le 16 janvier 2012 à 19h06

    Oui, j'ai pensé aussi à Harry Potter quand tu parlais du jeune magicien très puissant, mais je n'en ai pas parlé parce que j'avais peur que ce ne soit que mon interprétation personnelle.

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