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Rêvé le 4 janvier 2004 - GiftedComplex avait 7 ans Ajouter ce rêve à vos favoris
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La date n'est pas exacte, je ne l'avais pas noté à l'époque. Toujours est-il que ce rêve m'a permis de comprendre beaucoup de choses et d'avancer dans la vie. C'est peut-être même grâce à lui que je m'en suis bien sorti.

Tout commence à l'école…
Je suis au fond à gauche de la classe, assis à ma table et j'entends l'institutrice émettre des sons tandis que j'observe la salle. Ses mots ne me parviennent pas, j'entends le bruit, mais pas les sonorités, tout est confus à ce niveau. Pourtant, d'un seul coup, tout est devenu net : « Au tableau » me dit-elle. Je me lève, m'avance lentement vers le tableau, et une fois au milieu de la salle, les autres élèves se moquent de moi. Ils me pointent du doigt et ricanent, tous, ce qui me met hors de moi.

Je me transforme alors en bête, une sorte de loup-garou, pas fébrile du tout, je dirais même plutôt massif, surtout au niveau du buste. Je n'étais pas droit, mon dos était courbé, et je grognais, similairement à un chien à l'exception que j'étais plus grave et que cela faisait écho. Les autres enfants se mettent à courir partout, paniqués. La maîtresse leurs tient la porte, effrayé, et les enfants se ruent dans le couloir. À ce moment, mon corps s'expulse de cette bête, et lorsqu'elle plongea son regard dans le mien, je vis alors toute l'expression de cette colère qui est en moi, cette noirceur est terrifiante. À ce moment, mon corps s'expulse de cette bête, et lorsqu'elle plongea son regard dans le mien, je vis alors toute l'expression de cette colère qui est en moi, cette noirceur est terrifiante. Devant elle, je suis apeuré, tétanisé, et sans même que je ne l'ordonne, mon corps se lève et se met à courir en direction de la porte.

Une fois passé, je me retrouve dans un couloir, un simple couloir qui donne sur une issue de secours. J'entends des cris dans ce couloir, de peur, de douleur, je ne sais pas d'où ça vient, il n'y a personne, mais ils sont très forts. Je suis sûr que cette bête féroce me suit, je le ressens… Je cours de la manière la plus rapide dont je suis capable, et malgré que le couloir soit long, j'arrive en très peu de temps à ouvrir la porte de secours.

Aveuglé par la lumière du jour, sans pour autant ralentir mon allure, je cours en ligne droite, espérant ne rencontrer aucun obstacle. Je prends la peine de me retourner, sachant bien que cela risque de me ralentir, mais j'avais besoin de savoir… À quelle distance est-elle de moi ? Dès lors que je tourne ma tête, la nuit tombe, d'un coup, sans même que cela ne m'étonne, et je vis la bête, se ruant vers moi.

Je regarde à nouveau vers l'avant, et je voit une maison au loin, ou une église, c'est petit, et je ne saurais pas décrire l'architecture… Je vois l'institutrice qui tient la porte ouverte d'une main et me fait signe de rentrer de l'autre, j'aperçois aussi quelques enfants qui essayent de voir ce qu'il se passe en restant caché derrière leur professeure. Je suis déterminé à y arriver, à survivre à ça. Je laisse la peur me donner la célérité dont j'ai besoin quand soudain, je vois des barbelés devant moi, d'une hauteur d'environ un mètre… Je n'ai pas l'impression que je peux les sauter, mais il me faut l'essayer…

C'est à ce moment que je me réveillai, en sueur, et terrifié à l'idée de ce que ce rêve pouvait signifier, je savais comment l’interpréter, et au final, il m'a guidé.

 

 

 

Couple de 3

Commentaires

  • el0yn, le 14 janvier 2016 à 21h36

    Hmmm. J'aime bien ce genre de rêve... Je ne suis pas sûre d'en avoir déjà fait où je peux voir "une partie de moi". Tu en as déduis quoi au réveil ?

  • el0yn, le 14 janvier 2016 à 21h37

    Hmmm. J'aime bien ce genre de rêve... Je ne suis pas sûre d'en avoir déjà fait où je peux voir "une partie de moi". Tu en as déduis quoi au réveil ?

  • GiftedComplex, le 15 janvier 2016 à 18h49

    Pour voir une partie de soi il faut déjà se "scinder", se dire qu'il y a nous et autre chose... Un nous différent... Enfin, je penses...
    A mon réveil, j'en ai déduis que je devais la laisser s'exprimer de tant en temps, cette noirceur ne devait pas être enfermé au risque d'exploser au mauvais moment. J'ai voulu apprendre à l'utiliser, à m'en servir... Sans succès... Depuis, elle se manifeste dans mes pensées, me laissant apparaitre des choses horribles, que je trouve pourtant apaisantes... J'exprime ma colère dans mes songes, et je songe souvent...
    Il y a tellement de choses à dire dessus... J'ai eu un parcours atypique, du fait de ma condition atypique, et cette noirceur est plus devenu un "ami", une part de moi qui cohabite en paix avec les autres.

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