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Rêvé le 10 janvier 2017 - Euphoria avait 19 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Il est tard, très tard le soir. La maison est plongée dans l'obscurité de la nuit et le silence. Seule la lumière du rez-de-chaussée est allumée. Ma mère est dans la cuisine. Que fait-elle debout à cette heure ci?

J'entends le bruit des clés ouvrant la porte d'entrée. Un homme entre à l'intérieur de la maison. Il porte un jean bleu foncé et une chemise à carreaux. Habillé ainsi, on pourrait croire que c'est mon père, mais ce n'est pas lui puisqu'il est endormi à l'étage. Je n'arrive pas à distinguer son visage. Il se dirige vers le bureau mais ma mère ne l'a pas remarqué, lui non plus d'ailleurs. Je n'y prête pas plus d'attention. 

Il est tard, très tard le soir. Cette fois-ci, la maison n'est n'y plongée dans le noir, ni dans le silence. Ma sœur et moi ne dormons pas encore. Je descends nous faire des tisanes.

À peine descendue, ma mère comme attirée par la lumière de la cuisine, me rejoint et crie qu'il est tard, qu'il faut aller se coucher. Elle parle tellement fort que mon père se réveille également pour nous demander depuis sa chambre de cesser tout ce boucan.

J'entends un bruit, c'est celui des clés ouvrant la porte d'entrée. Un homme âgé de la cinquantaine entre à l'intérieur de la maison. Il porte un jean bleu foncé et une chemise à carreaux. Il ressemble à mon père mais quelque chose cloche: sa corpulence, il est mince, et son visage ne ressemble en rien à celui de mon père malgré la coupe de cheveux et les lunettes qui sont identiques.

Ma mère, tellement occupée à réveiller toute la maison, ne se rend compte de rien. L'homme se dirige vers le bureau. Je coupe ma mère pour lui dire qu'un homme vient d'entrer dans la maison. Elle se dirige alors vers le bureau et prononce le nom de mon père tout en ouvrant la porte. L'homme se tient debout, il est de dos, il se retourne et répond "oui". Ma mère l'observe un instant et remarque elle aussi que quelque chose cloche.

"Vous n'êtes pas mon mari" dit-elle. 

Je me réveille. 

A bout de nerfsSous le lit à Berlin

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