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Rêvé le 8 novembre 2011 - Doppleganger avait 21 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 

Largués depuis un vaisseau survolant la planète en orbite terrestre basse, la terre se rapproche de nous à toute vitesse. Nous sommes en chute libre. Filant droit vers la mort, magnifiques. Magnifiques, car ce n'est pas vers la notre que nous allons.

Notre atterrissage est brutal, mais nous ne craignons rien grâce aux servo-moteurs qui amortissent notre impact au sol. Autour de nous, la terre est marron, boueuse. Il n'y a ici que quelques ronces et racines pour végétation. Un vrai trou perdu, que nous sommes venus nettoyer.

Nous sommes un groupe de soldats équipés de combinaisons-armures biologiques. Nos armes : des lances-acide. Imaginez la version psychopathe d'une lance à incendie : plutôt que d'éteindre le feu et de sauver les gens, elle brûle chimiquement ces derniers en laissant le matériel intact. Une mort atrocement douloureuse, pour les ennemis de notre armée.

Un groupe de soldats ennemis, qui, excepté le lance-acide, sont équipés d'une manière similaire à la notre, nous a pris en tenailles. Tous mes camarades meurent dans l'assaut. Moi seul survis, et je me mets en tête de dissoudre tous mes ennemis jusqu'au dernier. Et j'exécute ce que je me suis mis en tête. Usant de tactique de guerrilla et de harcèlement, je parviens à tous les éliminer, seul. D'eux, il ne reste bientôt plus que des flaques de chairs molles et d'organes dissous. Certains doivent agoniser atrocement, vu qu'ils parviennent tout de même à pousser de longues suppliques pour qu'on les achève.

Je continue mon périple en me dirigeant vers ce qui ressemble à un petit village tribal. Il y a quelques maisons de bois et de pailles, décorées avec quelques ossements. Les portes sont en cuir grossier. Les villageois, de pauvres bougres déguenillés, se sont rassemblés sur la place de ce village minable. Je brandis mon lance-acide vers deux d'entre eux et appuie sur la détente. Rien.

Il doit y avoir un problème... je m'aperçois qu'un de mes camarades a finalement survécu et que c'est lui qui a activé un mécanisme de sécurité dans le lance-acide qui l'empêche de tirer sur les civils : une sorte de pièce en bois insérée dans le canon. Je ne peux l'enlever qu'en tuant cet homme. Ce que je fais. Puis, je réduis en bouille les deux civils que j'avais visé auparavant. Les villageois sont traumatisés, mais je n'éprouve plus le besoin de tous les massacrer.

Je remarque deux femmes aux riches atours parmi les villageois. Il s'agit de deux princesses-prêtresses tribales. La première est très pâle et vêtue de bleu clair et d'or. L'autre est bronzée, a les oreilles pointues comme une elfe, est vêtue de vert, et arbore de riches atours en os sculpté. Je leur demande de venir avec moi en les menaçant de mon lance-acide. Elles acceptent.

Nous nous approchons d'un quai construit sur un fleuve boueux et nous embarquons sur un minuscule bateau tout juste assez grand pour nous trois. Après quelques dizaines de mètres parcourus, le fleuve vient s'engouffrer dans un réseau de cavernes. Je comprends qu'elles m'ont trahi en me menant droit vers un réseau de pièges et d'embuscades ennemies.

Je n'ai pas le temps de songer à riposter que je me retrouve à l'eau. Après quelques instants passés à lutter contre les flots, je me retrouve sur une berge, un peu désorienté. Je suis capturé par les villageois furieux.

Ils me mènent vers une sorte de tour de bois au sommet de laquelle se trouve un fauteuil. A côté du fauteuil, un instruments curieux combinant plusieurs appareils de torture. Le chef du village, un individu brutal et contrefait à la peau légèrement verdâtre essaye de m'y installer, mais par un mouvement habile, je parviens au dernier moment à l'y installer à ma place, et à lancer un des appareils de torture, qui lui coupe les doigts en deux dans le sens de la longueur et lui arrache les ongles.

Je me retrouve à nouveau à fuir, sans mon équipement, cette fois. Je n'irai sans doute pas bien loin.

Fureur I : Viol et mise à sac

Commentaires

  • Loni, le 10 novembre 2011 à 22h29

    Ravi de te voir de retour !
    Le rêve est excessivement détaillé, c'est génial !
    Une question toutefois : tu as vu tes camarades se faire tuer "en détail" ? Comment sont-ils morts ?

  • Doppleganger, le 11 novembre 2011 à 11h35

    Mes camarades sont tombés rapidement dans ce rêve, tout est allé très vite dans ce passage là. On a été brusquement encerclés, puis les ennemis nous ont tiré dessus (je crois qu'ils utilisaient des armes plus classiques, comme des armes à feu, des mitrailleuses...). Puis ils sont tous morts en quelques secondes.
    L'atmosphère de ce rêve était étrange, à mi-chemin entre la science fiction (pour les armes, les armures, etc) et la fantasy (dans la deuxième partie, à partir du moment où j'arrive au village).

  • Loni, le 11 novembre 2011 à 21h58

    C'est marrant, j'ai ressenti aussi ce changement d'ambiance à la lecture ;)

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