E-mail
Mot de passe
Envoi
Rêvé le 15 janvier 2004 - Coriolan avait 25 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Rien n'a encore commencé, mais je suis déjà en retard.

J'apprends, je ne sais pas comment, que j'ai un rendez-vous à l'autre bout de la ville. Mon téléphone n'a plus de batterie et je ne peux prévenir personne. D'ailleurs je ne saurais pas qui prévenir.

J'arrive à l'autre bout de la ville, à la Défense, au premier étage d'un pavillon résidentiel. Un appartement en vis à vis, sombre, dans lequel un homme corpulent d'une soixantaine d'année et sa femme un poil plus jeune m'attendent depuis un bon moment.

Lui, un feutre gris sur son crâne chauve, nous ouvre la porte. (Je pense que je suis accompagné par Jules Coleman.) A l'intérieur ça sent fortement sa sueur à lui qui n'en fini pas de dégouliner par la tête. Ils sont malhabiles, se cognent l'un à l'autre, se marchent dessus, sur moi aussi. 

Je me fais un film de leur vie. Je m'imagine que lui a tout plaqué, sa femme, son boulot, ses gosses et sa maison, pour vivre avec elle dans ce petit appartement. Quatre chaises, une table, le lit, un gros frigo, un lave vaisselle et une télé qui ne fonctionne plus. Il n'y a aucun livre, pas de disque, tous les deux sont obèses.

Elle a quelque chose qui ne veut s'occuper de rien. Elle navigue entre nous et ne cesse de formuler de fausses excuses. Il me semble qu'elle profite de la situation. Elle n'est pas nette. 

Cet appartement est définitivement glauque. Je comprends que nous sommes là pour les déménager sur le palier d'en face dans un nouvel appartement qui est encore pire.

J'entends que l'homme parle avec le concierge :
- Nous n'aurons pas le temps de bien profiter de ce nouvel appartement, nous partons en vacances les quinze prochains jours.
- Où cela ?
- Au Seychelles.

Tout est démesure. Je pense qu'ils ont choisit ce taudis pour se permettre de beaux voyages. J'imagine qu'ils n'ont plus d'amis, que leurs enfants ne viennent plus les voir. J'aimerai découvrir le drame qui s'est passé dans leur vie. L'événement qui les a poussé à se terrer là, dans ce trou d'oubliés.

Je les pense en cavale.

Salle de ProjectionVers La Pièce Secrète

Commentaires

  • Loni, le 22 mars 2011 à 15h56

    Ils n'ont effectivement pas l'air très gais. Ça vaut pas le coup de tout plaquer pour ça ;)

Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés