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Rêvé le 7 avril 2011 - Coriolan avait 32 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Le rêve à commencé depuis longtemps mais je suis incapable au réveil d'en restituer le début et mon souvenir s'effrite en un clin d'oeil... je raconte donc à partir de là :

Je suis dans un très grand hélicoptère de l'armée en vol stationnaire. Caro est à l'avant dans le cockpit. Je ne sais pas si c'est elle qui conduit l'appareil, mais je sais en tous cas que nous ne sommes que trois à l'intérieur et Nath est avec moi dans la partie destiné à la cargaison.

Les événements précédents font que nous n'avons pas d'autre alternative que celle de sauter, et nous devons sauter vite, sans parachutes ni quoi que ce soit qui puisse nous empêcher de nous cracher.

Nath est confiante. Nous sommes très haut, sans doute à 2 ou 3 Km du sol. La porte coulissante est grande ouverte et le vent fouette. Nous regardons en bas, c'est plein de tonalités de verts, sans doute une grande forêt tropicale qui s'étend à perte de vue. De là où je suis on ne peut rien distinguer précisément, il fait jour et le soleil tape.

En un tour de main nous sautons sans aucune hésitation. Le sourire sur les lêvres de ma soeur me fait penser que nous devons le faire coûte que coûte sans arrières pensées et je suis content qu'elle soit avec moi.

La chute est longue et il faut en profiter car ce sont sans doute nos derniers instants à partager. Je dédramatise la situation en entamant une discussion des plus banales. Je me dis quand même que c'est vraiment con de terminer ainsi.

De temps à autres nous voyons au dessous le paysage qui se rapproche mais nous avons encore de la marge. Je réalise que nous ne prenons pas pour autant plus vitesse à mesure que nous descendons. Nous allons vite, mais étonnament cette vitesse n'accroit pas. Je commence à entrevoir des possibilités pour nous sortir de ce pétrin et je pense à des stratagèmes pour ralentir la chute. Je me dis qu'en se mettant à l'horizontal, nous pourrions sans doute profiter des appels d'airs et ralonger la distance qui nous sépare du sol. Pour moi, il est très net que si nous tombons sur un arbre le risque est plus grand. Nous nous empalerons très certainement sur une branche et il n'y aura plus aucun espoir. Je sais que nous devrons tomber à la verticale les deux pieds joints et qu'il faudra amortir en ployant souplement au moment d'entrer en contact avec le sol, mais même comme cela nous ne nous en sortirons pas indemnes. Nous serons vivants certes et c'est pour l'instant ce qui importe le plus. 

Je pense à ma colonne vertébrale, à celle de ma soeur, je me demande ce qui est préférable... La mort ou le fauteuil roulant. Assurément je choisis le fauteuil et nous commençons à exécuter différentes figures pour ralentir.

Nous ne ralentissons pas vraiment et bientôt nous sommes en suspension à peine à un mètre du sol. C'est un dernier sursit. Nous flottons, mais il va falloir poser les pieds au sol, la partie n'est pas gagnée, c'est comme lorsque l'on fait pause pendant le visionnage d'un film... ça peut redémarrer à tout moment, et bien que je sois à un mètre du sol quans ça redémarrera le choc sera équivalent à celui qui résulte d'une chute de quelques kilomètres.

J'ai peur que ma colonne explose au contact avec le sol, mais je vois Nath qui sort des toilettes tout naturellement. Elle marche sur le sol et rien en elle n'est cassé. Je réalise alors que je suis en plein rêve. A mon tour, je pose les pieds au sol, fais quelques pas, j'ouvre les yeux pour vérifier que je suis bien en train de dormir, je sors du monde onirique, je vois ma chambre réellement et je referme les yeux. 

***

Caro qui était dans l'hélico tout à l'heure me fait le reproche de ne pas avoir participé aux tâches ménagères lors de notre dernier voyage. Billy n'est pas d'accord avec elle et j'énumère toutes les tâches que j'ai accompli. Elle acquiesce et s'excuse et toutes ces banalités sont très réalistes.

Clotilde nous interrompt et me rappelle de ne pas trainer, nous avons une répétition à 8h. Je m'aperçois qu'il est déjà quasiment l'heure. Je n'ai pas le temps de terminer ce que je suis en train de faire. Il faut que je sorte de ce rêve, pour pouvoir me rendre là bas et cela m'embête. Quelqu'un m'informe alors que la répétition vient d'être décalée à 8h30. Soulagé, j'ai encore un peu de temps pour explorer là où je suis. 

Je me rends donc au studio de répétition dont la devanture est fermée par des panneaux métalliques coulissants. Ces panneaux sont d'un rouge mat et je les contourne pour pouvoir entrer. A l'interieur je dois traverser le restaurant pour me rendre au studio, mais devant la porte du fond je vois au sol des bris de verre qui proviennent d'un objet1 que je connais bien. Si j'arrive à le reconstituer cela voudra dire que je ne suis pas en train de rêver. Assez aisément, j'arrive à le reconstituer. La tenancière2 du restaurant qui sort de la cuisine me dit de me méfier de mes interprétations.  Elle m'explique comment s'est produite la casse de cet objet pour lequel je suis un peu triste. C'est un chanteur qu'elle a reçu en audition et qui souhaite présenter son numéro dans cet établissement. Elle me raconte qu'il a jeté cet objet au cours d'une chanson dans laquelle il répètait constamment la même insulte et que pour se donner plus d'aplomb il lui fallait casser quelque chose alors il s'est servi de cet objet là qui était le premier objet à portée.

La patronne semble ravie d'avoir pû assister à cet élan sauvage. Je suis toujours avec les morceaux dans la main et le chanteur derrière moi me dit : "comme on est dans le même rêve, ça ne craint rien. "

J'ouvre les yeux. Il est 8h30 à mon réveil.

 

La nuit précédant ce rêve, j'ai lu énormément de choses sur les rêves lucides... Je pense que cela m'a fortement influencé.

Contamination d'une villeNaissance amoureuse

Commentaires

  • Nothishade, le 7 avril 2011 à 14h38

    Super ce rêve, j'aime bien comme tu as décrit la longue chute depuis le ciel, tous les stratagèmes que tu as imaginé pour t'en sortir, et la "pause" au dernier moment avec ta soeur qui sort des toilettes :) (le coup de la discussion banale pour dédramatiser est énorme !)
    Tu étais lucide à partir du moment où tu t'es dit que tu étais dans un rêve donc ? C'est super en tous cas. J'aime bien le coup de s'inquiéter de choses à faire dans le rêve alors que tu sais que c'est un rêve... ça m'est déjà arrivé aussi, dans des rêves "lucides mais pas trop" :)
    Bonne continuation dans l'univers des rêves lucides !

  • Loni, le 7 avril 2011 à 16h28

    J'aime beaucoup aussi ! Entre la pause avant d'atterrir, comme dans les cartoons, et le rêve semi-lucide qui part en banane avec l'objet à reconstituer pour en être sûr ;)
    Tu étais vraiment lucide, ou plutôt dans un état semi-lucide ?

    PS : tu t'es apparemment trompé dans la date ... Ou alors tu es revenu dans le passé pour nous en parler ;)

  • Coriolan, le 7 avril 2011 à 19h33

    C'était un peu éreintant comme rêve, parce qu'à partir du moment où j'ai réalisé que j'étais dans le monde onirique, les éléments se sont comme amusés avec moi pour contredire le fait que j'étais dans un rêve. Et chaque fois que j'acceptais de croire que j'étais dans la réalité quelqu'un me disait que j'étais en train de rêver.

    Je pense que c'est un rêve semi-lucide. Je prends conscience par endroit que je suis dans un rêve mais cela ne me donne pas pour autant le pouvoir de diriger son déroulement.

    @Loni, j'ai changé l'adresse, merci ! par contre impossible de mettre des photos... même en copiant le lien et en l'intégrant dans le texte... :(

  • Loni, le 7 avril 2011 à 21h09

    Pour la photo, il faut qu'elle ait une extension en .gif, .jpg ou .png. C'est le cas ?
    Sinon, c'est ton premier rêve lucide ?

  • Coriolan, le 8 avril 2011 à 0h57

    http://www.encyclopedie-gratuite.fr/Definition/Technique/images/helicoptere.jpg

  • Coriolan, le 8 avril 2011 à 1h04

    ça m'est déjà arrivé avant de faire des rêve lucide, dans lesquels je contrôlais mieux que dans celui ci, mais je ne savais pas qu'on les apppelait comme ça et qu'ils étaient plus particulier que les autres.

    Notamment un cauchemar récurrent dans la petite enfance était si absurde que je savais chaque fois qu'il s'agissait d'un rêve que je subissais.J'arpenterais des tunnels infinis avec mon père... Je m'installais alors au fond de la voiture (en rêve) et je savais qu'il n'y avait rien à faire que d'attendre que je me réveille.

  • Loni, le 8 avril 2011 à 1h18

    Ressaye de mettre le lien dans le texte du rêve, pour voir ?

  • Coriolan, le 8 avril 2011 à 11h59

    Ok il fallait le DANS dans le corps du texte... je le mettais soit au début soit à la fin...
    Merci.

  • Loni, le 8 avril 2011 à 12h01

    Normalement c'était censé marcher aussi .. Tant que c'est quelque part dans le texte (et pas dans les détails). Tu peux aussi faire le lien sur un mot, pour l'intégrer un peu mieux.

  • Coriolan, le 11 avril 2011 à 13h41

    Je n'y arrive pas et ça me rends chèvre. ça a fonctionné une fois sur un test que j'ai fait avec une image inappropriée... depuis le lien apparaît dans le corps des textes, mais pas d'image.

    :(

  • Loni, le 11 avril 2011 à 13h45

    C'est bizarre : moi, je voyais bien l'image de l'hélico quand tu l'as mise au début du texte.
    Tu n'as jamais vu d'image ? Si c'est le cas, c'est peut-être dû à un réglage de ton navigateur.

  • Coriolan, le 11 avril 2011 à 14h25

    Non j'ai vu l'image de l'hélico... mais ce n'était pas la bonne... après je n'ai jamais réussi à en remettre... Tant pis je réessaierai.

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