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Rêvé le 21 octobre 2016 - Anariel avait 17 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

 Nous sommes un vendredi matin, l'épreuve écrite du bac blanc de français va commencer 1. C'est le troisième et dernier écrit que je passe dans mon rêve. J'ai déjà obtenu environ quinze et demi aux deux précédents et je me sens un peu nerveuse à l'idée d'avoir une note inférieure cette fois-ci. L'examen a lieu dans la salle de français de mon ancien collège, je suis assise au deuxième rang tout à fait devant le tableau, et c'est ma professeure de français de l'année dernière qui est chargée de nous surveiller (nous l'appelerons Madame C.). Elle nous passe un extrait d'un film d'environ trois minutes, en anglais (et sans sous-titres, naturellement). Nous n'avons droit qu'à un seul visionnage. J'entend les chuchotements affolés de Daisy et Boucles qui ne comprennent rien; ce n'est pas très gênant mais je suis si nerveuse que je lâche spontanément un "chut !" qui fait taire tout le monde. C'est particulièrement efficace, mais je me sens un peu mal à l'aise. Je me concentre à nouveau sur le film en essayant de prendre le plus de notes possible (je ne me souviens plus de l'histoire). Madame C. se met à distribuer les copies doubles. Je me rend compte que j'ai laissé mes fiches de révision sur la table par mégarde. Je tente de les glisser sous mon brouillon avec toute la discrétion possible mais Madame C. ne me fait aucune remarque - je la soupçonne pourtant d'avoir aperçu la fiche. Enfin, elle distribue les sujets dont je ne verrai jamais le contenu.

 Je me retrouve dans une sorte de résidence lugubre où je suis censée m'être réfugiée avec mes parents pour une raison inconnue. Je sais qu'un certain nombre de mes connaissances habite également dans l'immeuble. Un matin, je me lève à sept heures et traverse le palier plongé dans l'obscurité avec mon violon pour rejoindre mon ami Spiccato que je n'ai pas vu depuis longtemps. Il m'attend en bas de l'escalier, devant la porte de son appartement. L'intérieur est grand et lumineux, avec une baie vitrée au fond. Je sors immédiatement mon alto de son étui 2, car j'ai promis à Spiccato de lui jouer un morceau qu'il souhaitait entendre. Malheureusement, la pièce est écrite avec un accompagnement de piano et il n'y a pas de pianiste pour jouer avec moi. Je crains que le résultat soit un peu creux si je joue seule.

- Si c'était un morceau que je connaissais, j'aurais pu imaginer la partie de piano dans ma tête pendant que tu jouais, mais je ne connais pas celui-ci, me dit Spiccato.

- Ne t'inquiète pas, j'essaierai de faire la partie de piano à l'alto comme je le pourrai, je lui répond.

 Je commence à jouer tout en espérant que personne ne m'entende en-dehors de l'appartement (la cuisine est juste à côté). Spiccato m'annonce ensuite que son anniversaire est le 6 novembre et non pas le 7 comme c'est le cas dans la réalité.

 Vers huit heures, je dis au revoir à Spiccato et me rend dans la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner. Elle est habituellement déserte quand j'arrive mais comme il est plus tard, je constate avec mauvaise humeur qu'il y a déjà du monde - d'autant plus que la pièce est minuscule. Mon père est en train de parler avec deux camarades violonistes. Il leur raconte des blagues consternantes, comme d'habitude.

 Mon père se retrouve au volant d'une voiture, avec ma mère à côté et moi à l'arrière. La route est en désordre total: des véhicules manquent de nous rentrer dedans, et soudain, une ambulance en contre-sens avance rapidement vers nous et nous force à reculer sur une centaine de mètres.

Bac de philo expressPériple

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